Lendemain de Tabaski : Dakar, une ville morte
D’habitude grouillant de monde avec une circulation des voitures progressant à pas de tortue à cause des gros bouchons, le centre-ville de Dakar donne mardi, au lendemain de la Tabaski, l’image d’une cité fantôme où sévit partout un étrange calme plat.
Le premier indice qui renseigne sur la ‘’quasi inactivité’’ de ce lendemain de fête de Tabaski réside dans la fluidité de la circulation. De rares voitures circulent et un coup d’oeil dans les garages et autres parkings de taxi et/ou ‘’car rapide’’ révèle un grand vide. Le même scénario s’observe dans les bureaux, notamment au Building administratif l’imposant siège de la plupart des ministères du gouvernement. Un vide presque total règne aux alentours et à l’intérieur. Meme si ce mardi n’est pas jour de férié.
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Faisant fi de tout cela, les fonctionnaires ne sont pas venus au travail, d’où la mobilité et le vacarme des grands jours ont cédé la place à un silence assourdissant au Building où même le parking où il était presque impossible de se garer les jours ouvrables, ne contient pas plus beaucoup de véhicules stationnés.
A Sandaga, marché situé en plein centre ville, sur les avenues Lamine Guèye et André Peytavin pris d’assaut journellement par des milliers de clients, les étals et les échoppes sont recouverts, les tables posées dessus et les magasins fermés. Histoire de signifier que les activités sont en veilleuses en ce lendemain de Tabaski.
Au garage de Petersen qui constitue une grande desserte pour les habitants de la banlieue dakaroise, les véhicules de transport en commun sont, non seulement peu nombreux, mais les clients quasi invisibles.
De la pluie et des tas de déchets