« Y EN A MARRE » ou la Saga d’une jeunesse paresseuse

Depuis 2012, notre pays vit un grand moment avec le déroulement de plusieurs programmes qui sont entrain de changer la vie de milliers de personnes dans toutes les localités. Il faut que la jeunesse ait conscience de vivre ce grand moment utilement grâce à la réflexion. Il faut qu’elle soit consciente qu’elle doit incarner l’avenir. La jeunesse représente les forces vives de la société sénégalaise en actions; réveillez-vous, jeunes de mon pays, ne vous laissez pas berner.

« vous, les jeunes, vous pouvez contribuer à la construction d’un monde meilleur comme des partenaires solides, dignes et compétents en association avec les leaders du monde actuel et en accord avec vos autorités nationales », (Haveson Florvil). Cette dignité et cette compétence se lisent elles sur les personnes des  » Y en a marristes »? Qu’ont ils fait de concret, de salutaire, de palpable, de mesurable et d’observable au sein de la société ? Rappelons nous comment est né le mouvement « Y EN A MARRE « ; le groupe a été créé par les rappeurs de « Keur Gui » et les journalistes Cheikh Fadel Barro et Aliou Sané, il est né à la suite de coupures d’électricité dues selon lui à la « gestion gabegique » de l’État de 2000 à 2011.« L’heure n’est plus aux lamentations de salon et aux complaintes fatalistes face aux coupures d’électricité. Nous refusons le rationnement systématique imposé à nos foyers dans l’alimentation en électricité. La coupe est pleine. » avaient-ils lancé à l’époque. Ils avaient réussi à épater tout le monde. Les soutiens fusent de toutes parts et ils en profitent pour se faire de l’argent. Ils mettent sur pied un programme d’actions avec comme corollaire des tournées de sensibilisation à l’intérieur du Sénégal et dans la Diaspora. Ils font appels à des partenaires et bonnes volontés; des ONG, des associations, la mairie de Dakar et notre compatriote Lamine DIACK qu’ils ont même oublié. Les souteneurs mettent la main à la poche pour les accompagner, en ayant espoir que ce que les jeunes maghrébins ont réussi au printemps arabe, ceux d’Afrique noir pourront aussi le faire par l’exemple. Ils ne révéleront jamais la mane financière qu’ils ont reçue; ils ne feront jamais de bilan, voilà 07 ans qu’ils reçoivent des financements d’ONG puissantes. A voir de près leur train de vie sans travailler, on comprend aisément de quoi il s’agit.
Aux jeunes du Sénégal, soyez au service, enfin, de votre Nation pour qu’elle soit prospère et respectée. Œuvrez pour pacifier l’espace public car sans la Paix, rien n’est acquis d’avance, œuvrez à nourrir et à enrichir la cohésion sociale, plutôt qu’à la révoquer, sous peine de perdre la dimension des relations du cousinage à plaisanterie, qui nous oblige sans cesse à dépasser les affres de la guerre. A la jeunesse d’être d’abord responsable, positive et de dire aux faiseurs de troubles par les calomnies, diffamations et autres que la diffusion de leurs arguments et de leurs idéaux, incitant à la violence ne peut se concevoir dans notre cher Sénégal. Un pays sans une jeunesse consciente et des parents responsables dont la grandeur de la patrie est assumée par tous, ne pourra émerger et vivre dans la paix avec des stratégies offensives nouvelles adoptées par une bande de politiciens qui n’entretiennent que leurs propres intérêts. Jeunes de mon pays, vous pouvez bien réussir en vous départissant de cette bande de voyous qui vous formate le cerveau pour y semer des idéologies qui leurs sont propres et qui, malheureusement, mènent le Sénégal vers l’abîme. Nous avons élu un président il y a 6 ans seulement, comparez ces 6 années avec les 12 des WADE, vous verrez la différence.
(Virgile écrivait) : « Ils peuvent parce qu’ils croient pouvoir. » Ayez la conviction, la passion, l’énergie, la force des valeurs et du patriotisme qui doit la porter que vous pouvez mais surtout vous devez se résumer à accompagner votre président qui oeuvre à longueur de temps à l’émergence du Sénégal pour le déroulement de ses différents programmes. Exigez à ces fauteurs de troubles de vous parler de programmes et non de violence. Les membres de Y EN A MARRE ne sont pas des exemples à suivre ni des modèles de jeunes pour l’Afrique qui veut jouer son rôle dans le concert des nations. J’ai dit.

Malick Wade GUEYE Coordinateur APR Almeria Espagne

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