Union africaine : le Maroc prend place au Conseil paix et sécurité

Seul candidat en lice après le retrait de l’Algérie, le royaume a été élu à la majorité ce vendredi. Mais d’autres pays africains font leur entrée dans ce Conseil.

Sans surprise, le Maroc a été élu membre du Conseil paix et sécurité (CPS) ce vendredi 26 janvier à l’issue d’un vote des ministres des Affaires étrangères de (l’UA) pour renouveler les deux tiers de ce Conseil.

Il a remporté ce siège à 39 voix, soit plus des deux tiers du total des votants. Aucun pays n’a opposé son veto mais il y a quand même eu 16 abstentions. « Nous avons gagné malgré  les actions de sabotage visant à nous mettre les bâtons dans les roues. Un sabotage qui s’est poursuivi jusqu’à la dernière minute, juste avant les élections pour nous empêcher d’avoir les deux tiers nécessaires pour gagner « , s’est félicité le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à la sortie de la salle de vote.

Sans la nommer, le ministre fait allusion à l’Algérie, ancienne détentrice de ce siège de deux ans, et qui n’a pas voulu se représenter, préférant briguer celui de trois actuellement assumé par l’Égypte jusqu’en 2019.

Opération de charme

Nasser Bourita a salué « une reconnaissance de l’action » de Mohammed VI sur le continent « mais aussi de la contribution du Maroc aux actions de maintien de la paix en Afrique ».

En marge des travaux de ce sommet, le Maroc a organisé une exposition retraçant l’histoire de la contribution de ses forces armées royales aux opérations de maintien de la paix en Afrique ainsi que ses actions humanitaires. L’État-major de l’armée marocaine a dépêché deux de ses hauts gradés pour expliquer aux visiteurs cette histoire qui remonte aux années 1960 à travers sa contribution à l’opération de maintien de la paix au Congo belge.

À part le Maroc, neuf nouveaux pays membres ont intégré le CPS. L’Afrique de l’Ouest est désormais représentée par le Liberia, le Sierra Leone et le Togo et celle centrale par le Gabon et la Guinée équatoriale. Ce sont le Rwanda et Djibouti qui porteront la voix de l’Afrique de l’Est dans ce Conseil. Tandis que l’Afrique australe sera représentée par le Zimbabwe et l’Angola, deux pays ayant connu un changement de président et qui veulent s’investir plus dans l’activité de l’UA.

Jeune Afrique

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