Thiaye Diaby, tête de liste départementale « Osez l’Avenir » : « Les fils de Podor promus n’ont rien apporté pour nous ébranler »

Connaître les aspirations des populations de Podor et y répondre. C’est le leitmotiv de la tête de liste du département de Podor de « Osez l’avenir », Thiaye Diaby. Cela ne saurait se résumer en quelques jours de campagne. C’est, estime-t-il, un travail de longue haleine qui fonde son optimisme quant à l’issue de ces élections.

« Nous en mesurons les enjeux, connaissons les priorités et nous ne nous dispensons pas de ce devoir d’y apporter des réponses adéquates. Nous ne sommes pas à côté des populations. Nous sommes avec elles », souligne celui qui est par ailleurs secrétaire élu du Conseil départemental de Podor non sans fustiger ceux qui s’autorisent à entretenir de faux espoirs.

Les Podorois connaissent, à l’en croire, leur engagement pour leur bien-être. Par ailleurs, le fait, selon lui, que la tête de liste nationale du mouvement « Osez l’avenir », Aïssata Tall Sall, jouisse d’une crédibilité que le temps n’a pas entamée, constitue un atout majeur. C’est tout cela qui fait que « nous avons réussi à fédérer des gens qui promeuvent, comme nous, des valeurs fondamentales que les leaders de « Benno Bokk Yaakaar » piétinent tous les jours », ajoute-t-il.

En ce qui a trait à la présence de beaucoup de directeurs généraux et d’hommes politiques nommés par le président Macky Sall et engagés dans cette campagne dans le département, Thiaye Diaby établit une analogie avec la situation qui prévalait lors de l’élection présidentielle de 2012.

Cela n’avait pas empêché au président sortant de perdre les joutes politiques. « Cette pléthore de directeurs généraux n’aurait de conséquences négatives pour nous que si ces personnalités politiques avaient pris en charge les préoccupations des populations. Nous en serions ravis mais ce n’est pas le cas. Au contraire, elles ont été trahies par leurs propres fils que le chef de l’Etat a promus.

Nos arguments portent parce qu’ils sont fondés sur la triste réalité qui mérite d’être mise en lumière », déplore-t-il tout en insistant sur l’état « indigne » de l’hôpital de la commune de Ndioum, les travaux du centre de santé de Cas-cas à l’arrêt depuis cinq ans, les abris provisoires, la question des aménagements… ; un ensemble de difficultés qui font dire à celui qui « milite toujours à l’Alliance pour la République » que la pléthore de directeurs généraux dans le département de Podor ne les ébranle point parce que n’ayant apporté, jusqu’ici, aucune plus-value à la localité et à ses habitants.

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