Sur un objectif de 700 milliards pour l’année 2018, la Douane a collecté des recettes d’un montant de 400 milliards

Sur un objectif de 700 milliards pour l’année 2018, l’Administration douanière a déjà collecté des recettes d’un montant de 400 milliards de francs Cfa, a indiqué le patron des gabelous sénégalais, Oumar Diallo, samedi, lors d’une Assemblée générale de l’Amicale des inspecteurs et officiers de la Douane, tenue à Saly Portudal.

Dans la cadre de la mobilisation de recettes, la Douane pourrait dépasser l’objectif de 700 milliards de francs Cfa qui lui a été assigné par la tutelle pour l’année 2018, estime le patron des gabelous sénégalais. «Pour le moment, nous sommes à mi-chemin, parce que nous sommes dans les 400 milliards environ. Il nous reste encore des efforts à faire, parce que nous avons à trouver 300 milliards d’ici la fin de l’année, car notre objectif c’est d’avoir 700 milliards», a précisé Oumar Diallo. Le Dg de la Douane présidait samedi, l’ouverture de l’Assemblée générale de l’Amicale des inspecteurs et officiers de la Douane, tenue à Saly Portudal. Lors de cette rencontre, Pape Amadou Gamby Diop, Inspecteur principal des douanes, par ailleurs président de l’Ami – cale des inspecteurs et des officiers des douanes, est revenu sur les préoccupations de leur corporation. «Ces préoccupations ont trait à la défense de la Douane, c’est-à-dire contribuer à la défense des métiers classiques de la Douane, il y a aussi la gestion de la carrière de nos anciens directeurs généraux et la question de la mobilité des agents en activité. On voudrait arriver à une gestion organisée, rationnelle qui nous permet d’avoir une prévisibilité dans notre carrière», a rappelé l’Inspecteur Diop.

En ce sens, le Directeur général de la Douane, Oumar Diallo, a promis un plan Marshall pour mettre les douaniers dans «les conditions de travail les meilleures». «Nous allons, avec l’appui de la tutelle, proposer un plan Marshall de modernisation et d’équipement des unités, notamment celles qui sont au Sud. Il faut qu’on les mette dans des conditions de travail, de séjour dignes de leur rang. Mais aussi qu’elles soient équipées, afin qu’elles puissent faire leur travail correctement…», a assuré l’Inspecteur général d’Etat, Oumar Diallo.

Interpellé sur l’entrée du sucre à partir des pays limitrophes, le Directeur général de la Douane reconnaît que c’est un problème. Mais rassure-t-il, aucun effort ne sera ménagé pour régler ce problème. A en croire l’Inspecteur général d’Etat, depuis son arrivée à la tête de l’Administration des douanes, des mesures «hardies» sont mises en place pour juguler la fraude sur le sucre. «Ce n‘est pas un combat facile, parce que nous sommes un pays entouré de pays limitrophes, et surveiller tout cela, n’est pas aisé», soutient le gabelou en chef. Pis, dénonce-t-il, «nous avons une culture qui permet ou qui accepte que frauder n’est pas une infraction, alors que sur le plan douanier c’est un crime. Donc, cela demande un autre travail de sensibilisation, de communication, il faut que les populations comprennent que la douane est une force de sécurité et de défense pour défendre l’économie, les entreprises nationales qui souffrent de multiples fraudes dont la fraude sur le sucre, la fraude sur l’huile qui sont en train de mettre aujourd’hui à genoux, nos fleurons que sont la Css (Compagnie sucrière sénégalaises) ou la Sonacos».

                Le Quotidien

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