Son cortège attaqué à Matam, Abdoulaye Baldé se fâche : « Des égarés ont voulu perturber notre quiétude »

Le cortège de Abdoulaye Baldé, leader de la convergence patriotique « Kaddu Askanwi » a été attaqué mercredi à Ourossogui. Le lendemain,  jeudi lors de sa rencontre avec ses militants, Baldé a fermement dénoncé ces attaques, appelant à la sérénité et à la modération des uns et des autres. Abdoulaye Baldé à Matam, Ourossogui, cortège attaqué

Abdoulaye Baldé, leader de la coalition convergence patriotique « Kaddu Askanwi   a condamné les attaques dont a fait l’objet son cortège dans la nuit du mercredi à Ourossogui. Face aux militants et à la presse il dit : « Nous sommes dans une République unitaire, il ne doit pas y avoir de no man’s land ». Selon Monsieur Baldé, ces attaques constituent un « précédent dangereux » qui, dit-il, « si elles se répètent ailleurs pourraient conduire à des dérapages regrettables ». « C’est le fait de quelques égards qui ont voulu perturbé notre quiétude », accuse Abdoulaye Baldé  qui dit ne pas être ébranlé par ces actes. Toute fois, il appelle les uns et les autres à la sérénité, à la modération, au respect des principes de la démocratie qui nécessite, à ses yeux, « une compétition et une expression libre et démocratique de la parole et des manifestations publiques ».

Par ailleurs, informe le maire de Ziguinchor « on a tenté de nous interdire de tenir notre manifestation ici (Espace des jeunes de Ourossogui). Selon lui, n’eût été la promptitude des autorités administratives, le rassemblement n’allait pas avoir lieu.

Sous un autre angle, Abdoulaye Baldé soutient n’avoir constaté aucun changement dans la région de Matam durant les cinq ans du régime du Président Macky Sall. « La ville de Ourossogui est dans un état de délabrement avancé. Il n’ya pas un programme d’assainissement », constate-t-il.

Devant les militants et sympathisants de leur coalition, Baldé a appelé les populations à soutenir leur tête de liste départementale, Me Sally Mamadou Thiam, avocat à la cour. « C’est quelqu’un qui défendra les intérêts de Matam et non de notre parti à l’Assemblée nationale. Il faut que vous puissiez élire des députés qui sont proches de leurs populations et qui connaissent leurs préoccupations et leurs terroirs », suggère -t-il aux populations.

 « Connaissant Me Thiam, vous aurez un député qui ne sera pas applaudisseur, qui ne va pas dormir à l’hémicycle », insiste-t-il.

Me Sally Mamadou Thiam lui aussi a fermement condamné les attaques dont leur cortège a été victime. Selon lui, depuis trois mois, la commune de Ourossogui souffre car elle est confrontée à une pénurie d’eau sans précédent. Il a invité les citoyens à aller retirer leurs cartes d’identité biométriques et de voter « utile » « Matam n’est le titre foncier de personne », réplique Me Sally Thiam à Farba Ngom.

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