SÉRIE MAÎTRESSE D’UN HOMME MARIÉ: L’Ong Jamra saisit encore le Cnra

La série “Maîtresse d’un homme marié’’ est encore dans le viseur des Ong Jamra et Mbañ Gacce. Les bureaux exécutifs de ces organisations de défense des valeurs morales accusent le producteur, Marodi, d’avoir violé les recommandations du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) “au mépris de la sacralité du mois de ramadan’’. “Après la diffusion de l’épisode de ce lundi, Jamra continue d’être assaillie de coups de fil de réprobations et de messages de véhémentes indignations’’, informent les Ong, repris par EnQuete. Selon l’Ong, “non seulement les responsables de cette série à polémique truffée d’obscénités langagières, faisant l’apologie de la fornication et la valorisation de l’adultère ont foulé au pied la mise en demeure que le tribunal de l’audiovisuel, le Cnra, leur avait solennellement adressée, le 29 mars dernier, mais ont à présent l’outrecuidance de choisir une période d’aussi grande ferveur religieuse, qu’est le mois béni de ramadan, pour agresser les croyants dans ce qu’ils ont de plus cher : leur foi’’.

A en croire Mame Mactar Guèye, Jamra, le président du Cnra leur a confirmé “avoir lui aussi été submergé d’appels téléphoniques de protestations, souvent assortis de réceptions d’extraits de cette scandaleuse vidéo, qui secoue déjà les réseaux sociaux’’. Toujours d’après Jamra, Babacar Diagne “a fait lancer dare-dare les convocations des membres de l’Assemblée générale de l’organe de régulation de l’audiovisuel, “afin que le Cnra s’autosaisisse sans délai’’.

Le 26 mars dernier, rappelle le journal EnQuete, Jamra avait saisi le Cnra pour demander l’arrêt de la série, pour dénoncer “des propos, images et comportements jugés choquants, indécents, obscènes ou injurieux ; des scènes de grandes violence ou susceptibles de nuire à la préservation des identités culturelles’’. Dans sa décision rendue le 29 mars, le Cnra avait décidé que “le téléfilm pourra continuer à être diffusé, sous-réserve des correctifs à apporter’’.

L’organe de contrôle ajoutait que la non-prise en compte de ses remarques, notamment en revisitant le contenu, pourrait avoir pour conséquence le retardement de l’heure de diffusion ou l’interdiction de la diffusion du téléfilm.

En attendant qu’il statue à nouveau, Jamra et ses alliés font savoir “qu’ils continueront de rester intraitables, face à toute manœuvre de lobby (financier, maçonnique ou homosexuel) qui entreprendrait de répandre dans notre société, au détriment de la santé mentale et morale de nos enfants, la perversion et la débauche, pour des intérêts bassement égoïstes et financiers’’.

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