« Sénégal debout » – Vent de rébellion à l’APR, Macky Sall face à un mouvement anti-système

Le président Macky Sall et son pouvoir ne font pas seulement face au front pétrolier et à la demande sociale. Cette fois-ci l’anti-système est né des flancs de l’Apr. Et pour marquer leur territoire, ces militants de la première heure ont décidé de mettre sur place « Sénégal debout » et compte solliciter les suffrages de nos compatriotes lors des prochaines Locales.

Macky Sall est aujourd’hui plus que jamais cerné de partout sans aucune possibilité d’échappatoire. Pour cause, nos confrères de Senegal7 renseignent qu’au moment où il est pilonné à souhait par l’opposition et une bonne partie des Sénégalais suite aux révélations de la BBC accusant son frère Aliou Sall d’être impliqué dans une affaire de pots-de-vin, voilà qu’un autre front s’ouvre à lui.

« Sénégal debout » porté sur les fonts baptismaux pour s’opposer au régime est composé d’apéristes et de militants de première heure. Exténués, laissés en rade et oubliés, ces baroudeurs de l’ombre ne comptent plus se laisser faire.

Travaillant depuis quelque temps pour son dernier réglage, leur mouvement composé de cadres, de ministres et de Directeurs Généraux entre autres se préparent à lancer ce mouvement qui risque de faire trembler la République.

Ce mouvement appelé dans un premier temps « Dakar debout » va devenir sous peu « Sénégal debout » avec un maillage national. De hautes personnalités de cette trouvaille interne à l’Apr se sont confiés à nos confrères de Sénégal7.

Leur objectif est de « permettre à tous les responsables de l’Apr laissés en rade depuis 7 ans de s’imposer et de se présenter aux élections locales sans la coalition présidentielle », renseigne un responsable sous couvert de l’anonymat.

Autre motif de leur rébellion, le manque notoire de considération et la promotion des transhumants qui leur font de l’ombre partout dans les sphères de l’Etat. Ce mouvement de rébellion compte se cotiser afin de pouvoir aller aux élections locales.

Dès le début de son deuxième et « dernier mandat », Macky est acculé par l’opposition et par son opposition apèriste. Va-t-il survivre à cet esseulement éminemment politique ? 

 Qui vivra verra…………..