SAINT LOUIS – Des efforts à faire pour la carte d’égalité de chance

Le chef du service régional de l’action sociale de Saint-Louis, Gora Sèye, a souligné l’importance de mener encore des efforts pour permettre à l’ensemble des personnes détentrices de la carte d’égalité des chances dans cette région, de bénéficier des droits et avantages que celle-ci confère.

Il a en effet indiqué que sur les 4.681 détenteurs de cette carte, seuls 177 en sont réellement bénéficiaires, grâce à la bourse de sécurité familiale. Un état de fait qui signifie qu’il y a ‘’des efforts à faire dans ce sens pour enrôler toutes ces personnes qui attendent’’, a-t-il indiqué, lors de la célébration de la journée internationale des personnes handicapées.

Il a également relevé que l’application de la loi d’orientation sociale, ‘’reste une préoccupation majeure des handicapés pour leur permettre de jouir pleinement des avantages qu’offre la carte d’égalité de chance’’.

Il a par ailleurs révélé que de 2014 à 2018, la Direction générale de l’action sociale (DGAS) a dépensé 91,989 millions de francs Cfa, ‘’pour appuyer les personnes handicapées pour les appareillages, l’éducation et le financement de leurs projets économiques’’.

Selon lui, l’Etat accompagne l’ensemble des personnes handicapées du pays, pour l’accès de leurs enfants en âge d’aller à l’école, ainsi que dans le domaine du transport, etc.

Le responsable de la communication de la Fédération des associations des handicapés de la région de Saint-Louis, Atoumane Kane Sy, souligne que cette journée internationale constitue occasion pour les personnes handicapées de rappeler leurs maux et difficultés. Elle permet aussi de rappeler aux autorités compétentes ‘’leurs responsabilité vis-à-vis des couches vulnérables’’ ayant des ‘’besoins spécifiques’’.

Atoumane Kane Sy a plaidé pour l’application de la loi d’orientation sociale, une vieille doléance des personnes handicapées, pour leurs permettre bénéficier de tous les avantages qu’offre la carte d’égalité de chance.

Selon lui, ‘’la signature du décret d’application de la loi par le chef de l’Etat, est devenue la seule alternative pour les handicapés de voir leurs doléances trouver un début de solution’’.

Aps

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.