Révélations de Mbaye Babacar Diop, Directeur des Droits Humains : « le Comité des droits de l’homme de l’Onu veut forcer le Sénégal à légaliser l’homosexualité »

Le nouveau Directeur des Droits Humains au ministère de la Justice, M. Mbaye Babacar Diop a fait samedi, lors d’un entretien, une révélation de taille. Selon lui, « le Comité des droits de l’homme de l’Onu veut forcer le Sénégal à légaliser l’homosexualité ».

Le Directeur des droits humain évoquait le cas de Karim Wade souvent mis au devant de l’actualité par certains politiques en liaison avec le comité des droits de l’homme des Nations Unies. Le Consultant en relations internationales et en stratégie est catégorique. » Il n’y a pas eu d’engagements pris à Genève », dit-il. Selon lui, on doit cesser la désinformation, les Fake News. Il n’y a pas d’engagement. Il n’y a aucun engagement pris à Genève, insiste Mbaye Babacar Diop, le tout nouveau directeur des Droits Humains au Ministère de la Justice. « Nous sommes dans un Etat organisé. Les messages du Gouvernement sont envoyés par un canal officiel, diplomatique, des écrits via le Ministère des Affaires Etrangères. Qu’il s’agisse du cas de Karim ou d’un autre, il n’y a pas eu de cas spécifique mentionné dans les documents de réponses. C’est cela la réalité et personne ne peut le nier. Maintenant, s’il y a des gens qui veulent faire croire à l’opinion autre chose, je leur concède ce droit », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter: «je précise encore une fois que le cas de Karim n’a pas été évoqué. On doit essayer d’avancer. Sur tout ce que le comité a dit, on fait dire au Sénégal ce qui n’a pas été mentionné dans le document officiel ».

Par ailleurs, Mbaye Babacar Diop se demande : « Pourquoi ceux qui parlent du cas de Karim Wade ne feraient pas comme le Président de la République et le Ministre de la Justice qui se sont tous prononcés explicitement sur les questions qui touchent fondamentalement la structure, le socle de notre société. Est-ce qu’il n’est pas temps d’interroger les acteurs de la société civile, l’opposition pour de manière responsable, qu’ils se prononcent et nous disent ce qu’ils pensent de ce comité et de ce qu’il défend ».
De toutes les façons, assure M. Diop, « le Sénégal n’accepte pas et n’acceptera pas des ingérences de cette nature. (Ndlr : la légalisation de l’homosexualité).»Ainsi, le diplomate invite la société civile à dire sa position sur ce point précis, car l’Etat a de manière responsable répondu au comité. « Nous attendons que les acteurs de la société civile, notamment ceux qui parlent du cas Karim Wade et ceux qui font de la politique politicienne nous disent ce qu’ils pensent réellement du Comité des droits de l’homme de l’Onu qui demande au Sénégal, une abrogation pure et simple de l’article 319 alinéa 3 du Code pénal sénégalais ».
Ndlr : l’homosexualité est punie au Sénégal par l’article 319 du Code pénal, alinéa 3, issu de la loi 66-16 du 12 février 1966. L’article stipule que : « sans préjudice des peines plus graves prévues par les alinéas qui précédent ou par les articles 320 et 321 du présent Code, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé ».

Selon le Directeur des droits humains au Ministère de la Justice, « enlever cet article du code pénal est une porte ouverte vers les dérives, ce sera la fin de notre histoire et de notre existence». En effet, « le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies veut forcer le Sénégal à accepter les relations contre-nature, à légaliser l’homosexualité » Mais, le Sénégal n’acceptera pas.

  ♦ Djiby DEM 

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