Remue-Ménages au Groupe Futurs Médias, Baobab Fm bientôt dans le paysage médiatique sénégalais

Après 15 ans de bons et loyaux services et à cinq mois de la Présidentielle de 2019, deux talentueux journalistes du Groupe Futurs Médias, Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop, estiment devoir faire faux bond au chanteur, ministre conseiller de Macky Sall. Le tandem veut monter un nouveau projet qui va certainement concurrencer le business de leu désormais ex-patron de presse, Youssou Ndour. D’après le journaliste Baba Aidara, basé aux USA, les promoteurs du nouveau groupe de Presse seraient au nombre de quatre et aucun homme d’affaires n’est impliqué, à l’en croire. « En plus des deux démissionnaires, il y a aussi un grand animateur du Gfm et un autre journaliste qui a déjà écrit deux livres, parmi les promoteurs », a-t-il révélé. Il renseigne que la radio porte déjà le nom de Bfm (Baobab Fm). Le Groupe sera composé d’une Télévision, d’une Radio et d’un Quotidien, a appris laviesenegalaise.com de sources dignes de foi. Groupe Futurs Médias

Départs des célébrités du GFM, un retour de bâton…

Selon Walf Quotidien, ces départs, avec d’autres qui se dessinent, sonnent comme un retour de bâton pour Yousou Ndour qui avait la fâcheuse habitude de phagocyter les autres groupes de presse pour garnir son écran. Les démissions en vue risquent d’être une histoire empoisonnante pour Gfm, avec un démantèlement en marche, et d’avoir des conséquences sur le groupe du ministre-chanteur. En effet, pour ne pas être enterré vivant, il est attendu du top management de Gfm des actes forts, dans leur réaction, pour montrer que le système mis en place est plus fort que les acteurs. A défaut, on pourrait assister à des flottements qui précipiteront la fin de cette hégémonie sur le paysage médiatique sénégalais. 

A en croire toujours à Walf sous la plume de Seyni DIOP, une lecture des évènements laisse voir que c’était dans le pipeline depuis longtemps. En effet, qu’un Mamoudou Ibra Kane prenne une indisponibilité de 6 mois à la veille des dernières élections législatives et se décide de quitter le groupe du musicien chanteur à la veille de l’élection présidentielle de 2019 semble troublant aux yeux d’observateurs de la scène médiatique. Cela pourrait amener à penser qu’il y a des contraintes internes dans son groupe sur le traitement de l’actualité politique. Cela pourrait également signifier qu’il n’est pas d’accord avec la ligne éditoriale à laquelle il est soumis.  Autant d’interprétations qui poussent à se demander si un groupe de presse peut s’aligner sur les thèses d’une majorité, quelle qu’elle soit ? Sont-ils partis pour éviter les cris de douleur de la classe politique sur la collusion soupçonnée de ce groupe de presse avec le pouvoir ? Attendons le verdict du «Grand jury».

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