Recouvrement des fonds liés à la traque des biens mal acquis : Le Grand Oral de Amadou Ba devant les députés
Devant les députés, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a tenté de justifier la différence de chiffres avancés par des caciques du pouvoir sur le recouvrement des fonds liés à la traque des biens mal acquis.
Selon Amadou Ba, il se peut qu’ils aient tous raison. “Tout dépend de ce que l’on veut dire”, argue le ministre selon qui, il faut faire la part des choses entre la valorisation d’un bien et sa cession. Sous cet angle, l’argentier de l’Etat trouve normal que les chiffres avancés jusque-là, ne soient pas les mêmes car la nomenclature budgétaire ne connait pas la traque des biens mal acquis. “La nomenclature budgétaire raisonne en termes de recettes et en termes de dépenses”, explique le ministre de l’Economie et des Finances. “ En fonction du bien dont il est question, les produits générés par la cession de ce bien sont comptabilisés au niveau des recettes (…)
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Quelqu’un peut dire on a 200 milliards, mais si ces 200 milliards sont constitués d’un stock ou des appartements qui sont quelque part ou sont dans un compte séquestre parce que la procédure judiciaire n’est pas terminée, le gouvernement n’a pas la possibilité de mettre ces sommes ou ces immobilisations dans ses recettes fiscales”, renchérit le ministre. Qui indique que la volonté de transparence dans la reddition des compte est sans équivoque.