Rapport mondial sur la compétitivité 2017-2018 : Le Sénégal gagne six places et se classe 11ème en Afrique

Le Rapport mondial sur la compétitivité 2017/2018 a été rendu public depuis le 28 septembre 2017. On apprend que le Sénégal a amélioré son score qui est passé de 3,7 à 3,8. Ainsi, il a gagné six places par rapport à 2016/2017.

En Afrique de l’Ouest, le Sénégal se classe premier en occupant la 106e sur 137 alors que dans le classement 2016/2017, il occupait la 112e place. Il est suivi du Cap-Vert (110e), du Ghana (111e). Le Rapport mondial sur la compétitivité 2017/2018 évalue la compétitivité de 137 pays à travers l’Indice global de compétitivité (Igc) regroupant douze piliers sur une échelle de 1 à 7 mesurant entre autres la résilience de l’économie, l’efficacité et l’innovation, la qualité des institutions, des infrastructures, la santé, l’éducation.

Pour ce présent rapport, les meilleures performances du Sénégal sont notées dans les piliers relatifs à l’innovation (51e), aux institutions (67e), à l’efficience du marché des biens (82e) et l’amélioration continue de l’environnement macroéconomique (84e contre 92e en 2016/2017 et 103e en 2015/2016).

Le Sénégal, en se classant à la 11e place africaine, fait partie des quatre pays avec l’Éthiopie, la Tanzanie et l’Ouganda qui ont amélioré leur performance pendant cinq années consécutives.
Sur le plan mondial, la Suisse est la 1ère économie la plus compétitive, suivie des États-Unis (2e), de Singapour (3e), des Pays-Bas (4e) et de l’Allemagne (5e). Le reste du top 10 est composé respectivement de Hong Kong, de la Suède, du Royaume-Uni, du Japon et de la Finlande.

En Afrique, le classement des dix économies les plus compétitives reste dominé par l’Ile Maurice 45e mondial, suivie du Rwanda (58e), de l’Afrique du Sud (61e), du Botswana (63e), du Maroc (71e), de l’Algérie (86e), de la Namibie (90e), du Kenya (91e), de la Tunisie (95e) et de l’Égypte (100e).

Toutefois, selon l’enquête d’opinion menée auprès de chefs d’entreprises, l’accès au crédit (21,1%), le taux de taxation (15,8 %), la réglementation fiscale (8,8 %), la corruption (8,3 %) et la formation de la main d’œuvre (6,9 %) sont considérés comme étant les principaux obstacles auxquels sont confrontés les hommes d’affaires au Sénégal. A ce niveau, il a été relevé que les scores du Sénégal sont inférieurs à la moyenne en Afrique pour l’efficience du marché du travail, l’accès à la santé et à l’éducation primaire malgré les efforts dans ce domaine.

Le rapport indique également que près de 10 ans après la crise économique, l’économie mondiale est sur une tendance positive. En effet, la croissance lente et constante observée au cours des dernières années devrait se poursuivre, pour atteindre 3,5 % en 2017, selon le document.

S. Diam SY

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