Programme d’autosuffisance en riz : « Notre riziculture a fait des bonds » selon le Ministre de l’Agriculture

Dans un entretien avec le quotidien publié ce mardi, le nouveau ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé est revenu sur le  Programme national d’autosuffisance en riz dont l’objectif spécifique de départ n’a pas été atteint. Le président de la République avait même fixé un nouvel objectif en 2019. Moussa Baldé confirme que le Programme national d’autosuffisance en riz n’a pas effectivement atteint l’objectif numérique, c’est-à-dire un million six cent mille tonnes. « Je me plais de répéter que cet objectif numérique a été calculé de la façon suivante : si on considère que tous les jours tous les Sénégalais mangent du riz local, alors en 2017, le Sénégal avait besoin de produire 1,6 million de tonnes ».

Poursuivant, il ajoute, « pour moi, l’autosuffisance en riz ou en n’importe quelle autre céréale, c’est que si un Sénégalais se réveille et qu’il veuille par exemple manger du riz local, alors il faudrait que ça soit disponible dans le marché. Actuellement, je pense que c’est le cas, car je ne suis pas sûr que nous soyons plus de 60% à vouloir consommer tous les jours du riz local. Notre riziculture a fait des bonds que nous envient beaucoup de nos voisins. Nous avons multiplié par 3 notre production en moins de 5 ans pour se hisser à plus d’un million de tonnes ». Dans ces perspectives et son programme à la tête de ce département très stratégique pour le développement du Sénégal, le Ministre assure, « nous allons maintenir cette cadence et tenter de doubler la production actuelle. Mais plus que la culture du riz en elle-même, c’est une vraie culture de l’autosuffisance que je compte insuffler dans la conscience populaire. Atteindre l’autosuffisance sur le plan comptable est un objectif psychologique, mais le plus important ce sera de rester autosuffisant ».

Ce qu’il faut dire, de l’avis de Moussa Baldé, « c’est que pour ce qui est de la campagne agricole, conformément aux instructions du chef de l’Etat et en relation avec le ministère en charge du Budget, on a réussi à faire en sorte que la mise en place des intrants se déroule convenablement. Tout ce que nous devions faire à notre niveau a été fait et dans les délais. Ça, c’était un défi qui était là, une urgence même. Ce défi, nous avons pu le dépasser de façon correcte et c’est encourageant pour nous ».

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