Produits horticoles : Les exportations estimées à 91.000 tonnes en 2016

Le bilan de la campagne des produits horticoles d’exportation 2016 a été dégagé hier, à Saly, au cours d’un atelier organisé par la Direction de la protection des végétaux (Dpv). Le cap des 91.000 tonnes de produits exportés, soit une progression de 500 tonnes par rapport à la précédente campagne et une percée de 5.000 tonnes sur les marchés communautaires, a été maintenu.

L’atelier du réseau national de suivi des pesticides et partage du bilan de la campagne horticole d’exportation 2016 a permis de présenter les résultats de la campagne d’exportation de cette année. Selon Abdoulaye Ndiaye, chef de la division Législation et Quarantaine à la Dpv, il y a eu des avancées significatives en termes de volume de produits mis sur le marché international. Selon lui, le cap des 91.000 tonnes a été maintenu.

« On a constaté un écart positif de plus de 500 tonnes par rapport à la précédente campagne et une percée de 5.000 tonnes sur les marchés communautaires », a-t-il indiqué.  Du point de vue de la campagne mangue, a-t-il indiqué, une légère baisse des exportations a été notée. Cette situation résulte, selon lui, du démarrage difficile de la campagne, mais aussi de problèmes phytosanitaires. Dans cette filière, a-t-il relevé, un tonnage assez important de mangues a été retracé au niveau des industries de transformation. « Nous sommes cette année à 15.311 tonnes d’exportation, mais on a retracé près de 3.600 tonnes dans des industries de transformation. Ce qui fait 19.000 tonnes, si on combine le volume d’exportation et celui de la transformation. C’est un bilan largement satisfaisant et chaque année, on sent un plus sur le volume exporté », s’est-il félicité. Il a également insisté sur le volet environnement des pesticides.

Pour le directeur général de l’Asepex, Malick Diop, des rencontres de ce genre magnifient, sur le terrain, le partenariat qui existe en synergie entre les acteurs des structures de l’État. Il s’est félicité du partenariat entre la Dpv et l’Asepex sur les filières horticoles. Dans la stratégie nationale de développement des exportations, a noté M. Diop, l’amélioration de l’offre exportable ne peut se faire sans le travail qui se fait en amont à travers la Dpv. Les deux structures, a-t-il souligné, ont travaillé ensemble sur la mangue, notamment sur la mouche des fruits. « Ce travail a entrainé une amélioration réelle de l’offre qui a fait qu’aujourd’hui, les exportations sont en train d’augmenter sensiblement sur le plan horticole », a-t-il fait savoir.

LeSoleil

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