Prise en charge des victimes des accidents de la route : Ousmane Ndoye déplore les lenteurs des procès verbaux

Le président de l’Association Nationale des Personnes Accidentées Vivant avec Handicap (ANPAVH), Ousmane Ndoye était l’invité, de Jean Baptiste Tine, général de la gendarmerie et directeur de la justice militaire.

Le représentant des victimes d’accidents de la route a déploré jeudi, les lenteurs des procès-verbaux au niveau de la gendarmerie et de la police. Il l’a fait devant le général Jean Baptiste Tine.

Selon Ousmane Ndoye le cas des accidents devient une question sérieuse car la plupart des victimes ne bénéficient pas de soins et leur prise en charge pose problème. « Certaines pertes en vie humaine sont causées par les lenteurs au niveau des procès verbaux. Car, suite à un accident, la police ou la gendarmerie fait un constat pour qu’ensuite les sapeurs pompiers fassent leur intervention et une fois à l’hôpital les victimes doivent être munies des procès verbaux pour bénéficier des soins médicaux et la plupart de ces procès verbaux sont déposés par les forces de l’ordre au tribunal », dit-il.

De l’avis de Ousmane Ndoye, pour une bonne prise en charge des personnes accidentées vivant avec un handicap, l’État doit accompagner les victimes et les assureurs doivent mieux s’organiser.
A l’en croire, 99 % des véhicules sont assurés. Ainsi, lorsqu’il y a un accident, si les assureurs sont bien organisés, la prise en charge devrait être plus facile, malheureusement, tel n’est pas le cas.

Le président de l’ANPAVH rappelle que  2020 étant consacrée à la sécurité routière, leur association, en collaboration avec la gendarmerie compte organiser trois semaines de campagne de sensibilisation de contrôle pneumatique et sur l’état des véhicules sur trois axes, Mbour, Kaolack, Dakar au mois de mars.

Abdoul BABA

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