Présidentielle au Gabon : Ali Bongo cède à la pression et accepte le recomptage des voix

Suite à d’intenses pressions internationales des États-Unis, de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, le président Ali Bongo a concédé qu’un recomptage aura bel et bien lieu pour les élections présidentielles du 27 août au Gabon, a-t-on appris auprès du New York Times.

Dans une déclaration rendu public dans le New York Times, l’ambassadeur du président Ali Bongo aux États-Unis, Michael Moussa-Adamo, a confirmé que, « Un recomptage des voix sera complétée par la Cour constitutionnelle et le gagnant sera confirmé. » Cette déclaration intervient dans une crise post-électorale au Gabon avec la contestation par Jean Ping des résultats officielles déjà publiés. En réponse à la requête formelle à la Cour constitutionnelle par l’opposant Jean Ping qui, croit dur comme fer avoir battu par une marge substantielle d’après les résultats observés le jour du scrutin son adversaire, le président Ali Bongo lors de l’élection du 27 août.

Par ailleurs, l’Ambassadeur Moussa-Adamo a noté que « plus de 1.200 observateurs internationaux de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de l’N.D.I. et d’autres experts électoraux » étaient présents lors de l’élection à l’issue de laquelle,  le président Ali Bongo a fait état d’un taux de participation de «99,9% » dans sa province natale (Haut-Ogooué) et «95%» des voix en sa faveur.

Selon les observateurs de l’UE, «une analyse portant sur le nombre de non-votants et des bulletins blancs et nuls révèle une évidente anomalie dans les résultats finaux du Haut-Ogooué., nous renseigne une source»

Dans la déclaration, l’Ambassadeur Moussa-Adamo n’a pas précisé la date exacte à laquelle les décomptes du recomptage seront rendus publics pour la vérification par des observateurs indépendants.

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