Plaidoyer pour l’intégration des ASP dans la fonction publique

Des autorités administratives de la région de Louga militent pour l’intégration des agents de sécurité de proximité (ASP) dans la fonction publique, compte tenu du « rôle indispensable » qu’ils jouent au sein des services administratifs de l’Etat.
« Le bilan est satisfaisant et dans toutes les interventions recueillies, ce sont des mots des remerciements à l’endroit des ASP. Leur objectif au départ était de faire face aux multiples défis sécuritaires tels que le vol de bétail, mais ils sont allés au-delà de leur fonction », a dit l’adjoint au gouverneur de Louga Souleymane Ndiaye. 
Il s’exprimait vendredi lors de la cérémonie d’évaluation de l’action des ASP dans la région de Louga, en présence du directeur général de l’Agence de sécurité de proximité (ASP), Papa Khaly Niang.
« Pour qu’ils puissent être intégrés au niveau de la fonction publique, il faudra les former et les encadrer pour qu’ils puissent accéder aux différents concours de la police, de la gendarmerie, des eaux-et-forêts et de la santé », a-t-il dit.
L’adjoint au gouverneur de Louga a souligné la nécessité d’une amélioration de leurs conditions de vie et de travail et de valoriser leur fonction d’agent d’assistance à la sécurité de proximité auprès des populations.
M. Ndiaye rappelle que les ASP « ont fortement contribué à combler, de fort belle manière, le gap du personnel administratif ». Les différents responsables des services de l’Etat ayant pris part à la rencontre ont tour à tour salué « l’apport indispensable et le travail de qualité » de ces agents. Certains ont demandé que le port d’arme leur soit permis. « L’ASP est allée au-delà de ses missions’’, a estimé son directeur général Pape Khaly Niang, avant d’évoquer la possibilité de garder les ASP au sein des services de la fonction territoriale par exemple, qui sera prochainement mise en place au Sénégal. Revenant sur la situation des ASP, il a salué « le pas important » franchi en matière de couverture maladie et pharmaceutique.
« La formation a été au rendez-vous compte tenu des apports apportés par les ASP au niveau des différents secteurs d’activités : sécurité publique et administration », a-t-il indiqué.
De même, le programme « Un ASP, un métier » a profité à 3000 jeunes et permis de recruter 3000 autres ASP pour les remplacer. S’agissant de l’autorisation de port d’arme, le DG de l’ASP précise que la vocation de ses agents « n’est pas de faire de la répression, mais de la prévention ». Selon lui, compte tenu du travail des ASP, « il n’est pas nécessaire de parler de leur armement, ce qui est le plus important, c’est de les utiliser dans le cadre juridique ».
 
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