OUROSSOGUI : Meurtre du Portugais, son compatriote avoue de l’avoir tué

Après l’enquête ouverte par les pandores de la brigade de Ourossogui  pour clarifier le meurtre du portugais Eusebio Jose Carlos, les secrets viennent d’être connu, nous renseigne le journal « l’Observateur ».

Emanuel Roberto Eusebio qui avait brandit la thèse d’une mort par électrocution de son compatriote, est le principal suspect. Il a finalement confessé son crime après avoir été piégé par les gendarmes à qui il avait proposé plusieurs millions de FCFA, moyennant sa libération.

La lumière s’éclate dans l’affaire du meurtre du ressortissant portugais, Eusebio Jose Carlos, qui trépassé dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 octobre dernier au cours de son évacuation à l’hôpital de Ourossogui. Le défunt vivait sous le même toit que son compatriote, Emanuel Roberto Eusebio. Ce dernier, pour se protéger, avait avancé la thèse à ses voisins que le défunt est victime d’une mort par électrocution. Les gendarmes ayant reçu cette information, ont procédé aux constats d’usage et ouvert une enquête.

Au cours de l’enquête, tout a basculé ; les données ont changé. Après examen du corps sans vie du défunt, les blouses blanches de l’hôpital de Ourossogui ont découvert de curieuses plaies béantes et pénétrantes relevées dans la région du cœur (poumons). Ils affirment que la mort du défunt est due à autre chose mais pas à une électrocution. Aussitôt, les pandores de la brigade de Ourossogui ont avisé le Procureur de Matam. Au finish, la victime aurait été tuée et l’électrocution ne serait qu’une simple ruse de son bourreau pour mener en bateau son monde. Toujours nous renseigne l’obs, sur instruction du Procureur de Matam, l’enquête prend une autre tournure.

L’aveu étant la reine de preuves, sa confession est confrontée aux pièces du dossier à charge. Il ne restait plus qu’à lui opposer les incriminations retenues contre lui, à savoir, le meurtre de son compatriote, ainsi que la tentative de corruption d’agents dans l’exercice de leurs fonctions. Du fond de la chambre de sécurité, Emanuel Roberto Eusebio attend d’être soumis certainement aujourd’hui, à la procédure de reconstitution du crime, avant son prochain déferrement au parquet de Matam.

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