Un portugais, nommé Zosé Souarez, employé de la société Rc construction, en charge des projets d’aménagement du Walo dans le département de Matam a été poignardé par son compatriote, qui se trouve être son subalterne, Ozébio.
Les faits remontent à la nuit du mercredi au jeudi dernier aux environs de 23 heures, lorsque le présumé meurtrier a alerté ses collègues de la mort par « électrocution » de leur chef, responsable de l’équipement de la base « Rc construction » à Matam. « Zosé Souarez est mort par électrocution », aurait-il lancé à l’endroit de ses collègues, si l’on se fie à une source proche de la société. C’est au cours de son évacuation à l’hôpital de Ourossogui que le Portugais a succombé à ses blessures.
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Seulement, le saignement de la victime a ainsi suscité la curiosité des médecins qui, ont par la suite alerté la gendarmerie. Celle-ci n’a pas mis du temps à ouvrir une enquête qui a permis de mettre la main sur le compatriote de la victime à savoir Monsieur Ozébio. Mécanicien de son état, il s’occupait de la gestion du carburant de l’entreprise. Quant à la victime Zosé Souarez, il est ingénieur-mécanicien et responsable de l’équipement de la base de « RC construction » à Matam.
Pour le moment, l’on ignore les raisons et les mobiles de l’acte du meurtrier. Toutefois, une source proche de la société, soutient qu’à « Rc Construction », les employés portugais se livrent très souvent à des disputes dans le cadre du travail. D’autres sources évoquent un conflit d’intérêt qui pourrait pousser Ozébio a tué son compatriote puisque celui-ci avait une grande responsabilité dans l’entreprise.
Des analyses médico-légales auraient confirmé la thèse du meurtre avec un objet pointu, a-t-on appris des sources concordantes. Les enquêteurs n’hésiteront pas à faire recours à une autopsie pour élucider les circonstances de cette mort tragique du Portugais.
En attendant, ils ont procédé à l’arrestation du voisin de la victime considéré comme suspect numéro 1 à savoir Ozébio. Le présumé meurtrier devait être déféré, ce lundi ou mardi, devant le procureur du tribunal régional de Matam. L’enquête se poursuit.