Mosquée omarienne : L’imam Thierno Seydou Nourou Tall exhorte à la crainte de Dieu

L’imam Thierno Seydou Nourou Mountaga Tall a appelé les fidèles à mieux contrôler leurs paroles qui pourraient leur être préjudiciables. En présence du serviteur de la communauté omarienne, Thierno Madani Mountaga Tall, et de milliers de fidèles, il est aussi revenu sur le sens de la fête. Exhortant à craindre Dieu.

L’imam Thierno Seydou Nourou Mountaga Tall de la mosquée omarienne de Dakar a fustigé, hier, dans son sermon, les médisances qui ont cours dans le pays. Dénonçant la volonté de certains de « nuire » et de « faire le buzz ». Il a appelé à « moins bavarder » à un moment où chacun se réclame « expert » ou « spécialiste de… ».

Or, pour lui, « tout le monde ne peut pas « être expert » et que chacun devrait, en toute modestie, se limiter à son domaine particulier pour ne point s’aventurer sur des questions sinueuses et difficiles ». Il a exhorté à ne pas divulguer certaines informations qui relèvent de « secrets d’Etat ou de questions de sécurité ou de santé publique ». D’où la nécessité de ne pas en parler à tout va. Ainsi, le fait de ne pas s’épancher sur ces questions, en public, peut « nous éviter de semer la panique ».

« Un musulman ne médit pas et n’espionne pas non plus. L’espionnage est devenu courant de nos jours. Le croyant doit surveiller sa langue qui pourrait autrement gravement le nuire et même le conduire en enfer comme le prévenait le prophète. Le fidèle musulman doit s’évertuer à faire le bien, mais également à le dire », a exhorté l’imam.

Thierno Seydou Nourou Mountaga Tall a transmis à son auditoire de fidèles le salut de l’Islam, en ce jour de fête, lendemain de la présence des pèlerins à la station. Sur le sens strict de la fête, il a dit que ce « jour de grâces est aussi un jour de pardon qui vient compléter les dix premiers jours de dévotion du mois ». Aussi, il s’est réjoui, pour rendre grâce au Seigneur, que « ceux qui n’accomplissent pas le pèlerinage puissent également bénéficier du pardon et de la miséricorde divins ».

Il a néanmoins averti qu’il ne s’agit pas simplement de se parer de ses plus beaux habits. Mais de se prémunir de la « crainte divine qui seule parvient à Allah et non pas le sacrifice des moutons, encore moins les beaux atours ». Thierno Seydou Nourou Mountaga a prié pour le Sénégal et la communauté musulmane dans sa diversité.

Le Soleil

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