Mimi Touré « agent de fait » du Conseil Constitutionnel

MimiMimiMalick Gackou« On a dit que le dépôt des listes, c’est le 11 décembre à partir de minuit, rappelle Gakou. Je viens au Conseil constitutionnel, je trouve que Mimi Touré a ouvert une liste où l’on s’inscrit pour déposer les dossiers. J’ai récupéré la liste et l’ai déchirée. C’est illégal ! » a fustigé  Malick  Gakou.

Tout en décernant le prix de l’acteur courageux à Malick Gakou, on est tenté de se demander quelle mouche a piqué  Mimi Touré, la coordonnatrice du Pôle parrainage de Benno Bokk  Yaakar  pour s’improviser « agent de fait » du Conseil Constitutionnel jusqu’à ouvrir une liste de dépôt des dossiers. Serait-elle encore Envoyée très spéciale de Macky jusque dans le Conseil Constitutionnel ? A-t-elle voulu encore, en raison du principe de sécurité en communication politique, avoir une idée du nombre des concurrents à la présidentielle de 2019. Disons clairement les choses : la juridiction constitutionnelle a fait preuve de passivité. Elle ne devrait pas laisser prospérer  un tel acte surtout venant d’une représentante de la majorité présidentielle.

Que l’on ne se voile pas la face puisque l’objectif était clair. Il s’agissait, en fait, à travers cette liste ouverte, un moyen d’avoir une idée du nombre trop élevé de candidats  comme ce fut, d’ailleurs le cas, durant les retraits des fiches de parrainages pour, finalement, s’insurger devant l’opinion publique de la surabondance des prétendants à la magistrature.

Heureusement que la liste a été déchirée par Gakou. Un délit nécessaire pour lequel l’enfant de la banlieue mérite des applaudissements.

 

 

                ♦ Ciré Bâ  – laviesenegalaise.com

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