MESSAGE À LA NATION DU CHEF DE L’ÉTAT : Le sentiment d’insatisfaction d’Idrissa Seck

Le président du Conseil départemental de Thiès, Idrissa Seck, a indiqué hier qu’il n’avait “rien retenu” du discours à la nation du chef de l’Etat prononcé lundi dernier, à l’occasion du 57ème anniversaire de la fête de l’indépendance.

“Mon devoir, celui du gouvernement, est de rester dans le temps de l’action, pour répondre aux aspirations légitimes de tous à une vie meilleure”, formulait le Président Sall, dans son discours à la nation à la veille de la célébration du 57ème anniversaire de la fête nationale de l’Indépendance.

La réplique de l’opposant et président du parti Rewmi ne s’est pas fait attendre. En effet, Idrissa Seck a profité de la célébration du 4 avril pour adresser une pluie de critiques au chef de l’Etat. Selon l’ancien Premier ministre, ce qui est attendu du président de la République, ce ne sont plus des discours. Par contre dit-il, les Sénégalais attendent du chef de l’Exécutif des actions concrètes pour “abréger leurs souffrances”.

De l’avis du leader de Rewmi, les populations “souffrent dans leur sécurité”. Aux yeux d’Idrissa Seck, rien ne va dans ce pays. Secteur par secteur, le président du Conseil départemental de Thiès a essayé de trouver des mots pour faire le bilan des cinq ans de règne du Président Sall. Mais : “Je n’ai trouvé que des maux”, raille-t-il. “Les accidents de la circulation se multiplient, et il faut y apporter une réponse concrète.

Les agressions se multiplient, il faut aussi y apporter une réponse concrète. La justice est malade, il faut la soigner. La santé est malade, il faut la soigner. L’éducation est malade, il faut la soigner”, diagnostique l’ancien maire de la ville de Thiès.

Ainsi, de l’avis d’Idrissa Seck, après cinq ans de magistère, ce ne sont pas des discours que les citoyens attendent, mais au contraire des actions concrètes pour “diminuer leurs souffrances”.

Mieux, le président du parti Rewmi informe que tous les Sénégalais qu’il rencontre n’hésitent pas à lui faire part de leurs principales préoccupations. “Ils me disent tout le temps qu’ils sont fatigués et inquiets. Du coup, ils attendent également du président de la République des réponses concrètes par rapport au vol de bétail”, poursuit-il.

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