Matar Ba ministre des Sports lors de sa rencontre avec les Lutteurs : « la lutte n’est pas encore prête à passer en fédération »

Le Ministre des Sports, Matar BA a rencontré hier, lundi les lutteurs qui sont prêts à combattre le Cng à qui ils reprochent notamment des sanctions financières trop élevées et sévères. Avec en tête des anciennes gloires comme Mbaye Guèye, Yékini ou encore Double Less, selon Les Echos, le ministre des Sports a dit non au départ du Cng.

Que les lutteurs qui réclament le départ du Comité national de gestion de lutte, se le tiennent pour dit: le ministre des Sports n’est pas prêt à faire partir Alioune Sarr et ses hommes. « Pour le départ du Cng, je leur ai dit que c’est un point qu’on ne peut pas discuter. Parce que c’est l’Etat qui choisit », a expliqué Matar Ba au sortir de sa rencontre avec les lutteurs.

« La lutte n’est pas encore prête à passer en fédération »

Pour le souhait de Khadim Gadiaga et sa bande de remplacer le Cng par une fédération, le patron des sports juge que c’est trop tôt. « La lutte n’est pas encore prête à passer en fédération. Il faut renforcer les textes pour aller dans ce sens », souligne Matar Ba, qui a fustigé l’un des points figurant sur le mémorandum que les lutteurs lui ont remis et qui appelle au boycott de l’inauguration de l’arène nationale en cas d’échec de leur demande auprès de la tutelle.

« Il ne faut pas mêler le Président à ça, car dans les points, on parle de boycott de l’inauguration. Ce n’est pas le moment de parler de ça, il faut se mobiliser et on s’est accordés sur ce point », assène Matar Ba, qui pense que vouloir changer les règles, cela se fait dans toutes les disciplines, c‘est un travail qu’il faudra faire.

« Le Cng va continuer son travail, car ils sont en mission »

« Je suis un serviteur du sport ; il faut me laisser le temps d’aller vers la consultation, car il y a beaucoup d’entités dans la lutte », ajoute-t-il, avant d’encenser le Cng. « Le Cng va continuer son travail mais nous irons vers l’amélioration des textes. Le Cng n’est pas là de manière fortuite. Ce sont des Sénégalais qui ont accepté d’être au service de la lutte. Ils ont une mission ; et il y a des améliorations et des points critiques. Nous allons parler au Cng avec l’ensemble des acteurs pour trouver une solution. Les sanctions seront bien analysées », dit-il dans les colonnes du journal  » Les Echos »

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