Mamadou Kane étudiant en journalisme au Cesti « accouche » Miroir Sans Reflet, paru à Edilivre

Mamadou Kane étudiant en journalisme au Cesti auteur du livre Miroir Sans Reflet

« Miroir sans reflet », est officiellement sur le marché du livre. Après trois mois d’hibernation, Mamadou Kane jeune étudiant en journalisme au Cesti (Centre d’études des sciences et techniques de l’information) a enfin délivré son premier recueil de 44 poèmes qui a été présenté ce samedi au café de Rome en présence de ses Parents, amis et promotionnaires. 

La cérémonie de présentation et de dédicace du livre de l’auteur Mamadou Kane s’est déroulée ce samedi. Miroir sans reflet est un recueil de 44 poèmes, compris dans 52 pages. Il trouve son originalité sur le caractère mondialiste de sa thématique. La culture, l’amour, la famille et l’Afrique font partie des thèmes qui ont permis au jeune écrivain de pousser sa réflexion sur l’homme. « Ce livre est le fruit d’une longue réflexion concernant la vie, l’homme avec un grand H ».

Délivrance ou gésine pour reprendre les propos du journaliste-écrivain, Ministre conseiller du Président de la République, El Hadji Hamidou Kassé, invité de la cérémonie qui définit l’écriture comme « un accouchement très difficile parce que sortir quelque chose de soi est très fort. Mais l’écriture également, surtout le fait de publier un livre, c’est un acte de générosité puisque la générosité n’est rien d’autre que savoir partager, savoir donner sans attendre en retour. Mamadou nous offre un livre très beau et certainement n’attend pas un retour et pour cela il mérite nos remerciements ».

Mamadou Kane étudiant en journalisme au Cesti auteur du livre Miroir Sans Reflet

Certes, mais pour Mamadou Kane, l’écriture c’est d’abord de la passion. Passion qui est née alors qu’il était encore à l’école Primaire. Il ne remerciera jamais assez sa Directrice d’école qui lui a fait écrire un poème pour la première fois. «  Elle m’avait proposé d’écrire un petit poème et dès que j’ai commencé le premier vers, je me suis juré que ce ne serait pas le dernier. Depuis ce jour j’ai pris plaisir avec le papier et le stylo pour donner sens aux mots », confie le jeune apprenti-journaliste au CESTI. 

Publier son premier livre à vingt ans n’est pas aussi extraordinaire pour le jeune pikinois, il garde encore les pieds sur terre: « C’est avant tout un satisfecit personnel. Je remercie le bon Dieu pour tout ».  Avec 44 textes poétiques, son oncle parle de 44 mille messages véhiculés à l’Afrique, à la jeunesse, aux familles et à toute l’humanité. Il dit dit : « Ce que Mamadou attend de ce livre, c’est d’ailleurs qu’il  serve à au moins une personne. Que cela suscite une prise de conscience ». Kane ne compte pas s’enfermer dans un genre littéraire « j’ai démarré par la poésie pour mon amour à l’esthétique que le genre procure. Je m’y sens beaucoup plus libre. N’empêche je prévois d’écrire au moins un roman », a-t-il promis.  

Panafricain optimiste, Kane offre son livre comme une pierre à l’édification d’une Afrique prospère. D’ailleurs, il le précise en ces termes : « Que cette œuvre soit une pierre apportée à l’édifice de la prise de conscience de la jeunesse africaine ». A travers ce sursaut poétique, le jeune cestien s’érige en sentinelle pour « une Afrique reconnue et prospère ». Ecrit en vers libres, ce premier livre du natif de Pikine (Banlieue Sénégalaise) laisse apparaître de belles pages à travers lesquelles il souhaite que l’Afrique se relève pour se révéler au monde.

 


Diégane Diouf – Fatma Mbacké et Demba Amar Anne

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