L’Opposition soutient toujours Ousmane Sonko

Les membres du Congrès de la Renaissance démocratique (Crd) ont démenti les allégations selon lesquelles, l’opposition a lâché Ousmane Sonko, dans l’affaire dite des 94 milliards. Le Crd apporte ainsi des précisions.

« L’Opposition regroupée dans le CRD lutte pour le renforcement de la démocratie et de la justice sur la base du patriotisme économique », lit-on dans une note. Qui précise que « l’opposition a refusé de participer à la Commission d’enquête parlementaire au motif qu’il y a d’autres faits à enquêter notamment l’affaire Petrotim Arcelor Mittal etc.. avec l’accord de l’honorable Sonko ».

Le Crd informe que les députés de l’opposition ont saisi le député Sonko ainsi que ses collègues non inscrits pour savoir quelle stratégie retenir à la plénière du vendredi 11 octobre 2019, sans suite.
Ainsi, le Député Mamadou Lamine Diallo, Tekki donnant le point de vue du CRD a défendu que l’ouverture d’une information judiciaire rendait caduque la séance car elle met fin à la Commission parlementaire. Ce qui a fait que l’opposition, après avoir écouté le rapport a refusé de le voter.
Le leader du parti Pastef/ Les Patriotes, Ousmane Sonko, conscient du soutient de ses collègues députés de l’opposition a tenu à leur adresser ses vifs remerciements.
« J’adresse mes vifs remerciements à tous les députés de l’opposition réunie ( Groupe Liberté Démocratie et non inscrits) qui, lors de la plénière-mascarade du vendredi dernier, m’ont témoigné de leur solidarité non complaisante en affrontant une majorité complotiste. Cette majorité, en tentant de blanchir le sieur Mamadou Mamour Diallo, a entièrement confirmé qu’il est le cerveau d’une grossière entreprise d’escroquerie sur [les] deniers publics portant sur un montant de 94 milliards », écrit Sonko sur sa page facebook, visitée par laviesenegalaise.com.

Poursuivant, il ajoute, « l’opposition parlementaire, au-delà de nos appartenances politiques, a toujours fait montre depuis le début de cette législature, d’une solidarité agissante contre les coups de forces de la majorité mécanique ».

Ce fut, selon lui, le cas lors de la tentative de liquidation de Khalifa Sall, des modifications de la Constitution et du code électoral ou la loi sur le parrainage.
Ainsi, Ousmane Sonko lance un appel aux militantes – militants, sympathisantes – sympathisants de PASTEF, à s’abstenir de toutes conjectures, commentaires ou jugements portant sur la situation politique actuelle et singulièrement les retrouvailles des uns et des autres.

Et de marteler : « En plus de perdre énormément de temps à parler de questions dont on ignore encore les tenants et aboutissants, de telles attitudes sont anti-démocratiques en ce qu’elles dénient à chaque citoyen ou groupe de citoyens la liberté et le droit de s’associer selon ses convenances ».

Pour le candidat malheureux à la Présidentielle de Février dernier, « à Pastef, le principe est de reconnaître ce droit à tout un chacun tant que ça ne va pas dans le sens contraire à l’intérêt national dont la défense est le crédo fondateur de notre engagement et de notre action politique ».

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