Les révélations de Clédor Séne sur la gestion des ressources naturelles sénégalaises

Clédor Séne a fait de terribles révélations sur la gestion des ressources naturelles sénégalaises. « Des milliers de barils de pétrole sont extraits tous les jours à Djifère et Sangomar depuis 2015… L’Etat a vendu depuis 3 mois sa part de 10% sur l’or de Sabadola à hauteur de 5 milliards FCfa », a-t-il révélé dans un entretien avec nos confrères de Dakaractu.

C’est en marge de l’entretien accordé à Dakaractu que le tonitruant Clédor Sène a jeté un pavé dans la mare de l’actuel régime, notamment sur la gestion de nos ressources naturelles. Interrogé sur la gestion de nos ressources pétrolières et gazières, Mr  Sène, tel un expert dans son domaine, déclare qu’il y a tout une magouille dans l’exploitation de ces ressources. Pour preuve, des milliers de barils de pétrole sont extraits par jour depuis  2015 dans les blocs de Djifère et Sangomar, même si le gouvernement affirme que ces puits ne sont que des puits d’évaluation, Clédor de préciser que ce procédé n’existe nullement dans les contrats pétroliers. Pour lui, c’est un hydrocarbure qui s’envole à quel titre ? Qu’est-ce que le Sénégal y gagne? Pourquoi le gouvernement ne communique pas sur l’exploitation de ces ressources ? 

Évoquant l’exploitation de l’or de Sabadola, l’ancien candidat aux élections législatives dernières révèle beaucoup de magouille et des non dits : « à l’heure où je vous parle, le Sénégal a déjà vendu les 10 pour cent de ses actions à Sabadola, alors que les Sénégalais ne sont au courant de rien. Et le pire dans toute cette délinquance, c’est que ces 10 pour cent ne sont vendus qu’à hauteur de 5 milliards de Fcfa, il y a de cela trois mois.

À en croire Monsieur Sène, le trésor de Sabadola est inépuisable, donc ces arguments brandis par l’Etat du Sénégal ne reflète pas la réalité. Abdou Aziz Sy, le directeur général de Téranga Gold Corporation a déclaré que les 10 pour cent rétrocédés ne constituent pas la part du Sénégal, mais plutôt les 10 pour cent optionnels que le Sénégal pouvait acheter.   

Clédor s’inscrit bien sûr en faux, avant de préciser que le droit de préemption stipule que s’il y a des actifs  à vendre c’est le Sénégal qui est prioritaire pour l’acheter, donc il serait grand temps pour lui aujourd’hui de revoir les termes d’échanges parce qu’il est inadmissible que nos pays ne détiennent que 10 pour cent sur nos propres ressources naturelles, sur simple ordre des pays occidentaux.

Dakaractu

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