Le Ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang invite la presse à vendre la destination sénégalaise

Le Ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang a invité mardi, la presse à vendre la destination sénégalaise. Diffuser une infirmation de qualité et donner une communication de qualité pour la promotion du tourisme c’est ce à quoi, le ministre du tourisme Mame Mbaye Niang sollicite à l’endroit des journalistes sénégalais et résident au Sénégal pour la promotion du tourisme dans le pays.

Il s’exprimait, mardi à Dakar lors d’un séminaire organisé par l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique pour la presse nationale. Le thème porté sur l’importance du traitement de l’information, sur l’image de la destination du Sénégal.

Dans un pays en construction, le rôle de la presse est d’aider l’État dans son travail et le sensationnel ne devrait pas prendre le dessus sur l’intérêt général, a fait valoir le ministre du tourisme. Pour Mame Mbaye Niang, le Sénégal est entrain de se positionner  comme un hub touristique dans la sous région. Ainsi, la presse à un rôle prépondérant à y jouer  en créant une dynamique unitaire pour la promotion du tourisme.

D’ailleurs, le directeur général de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) s’engage à accompagner la presse en lui fournissant des articles et des documents pour sensibiliser sur les richesses touristiques. Selon Mahamadou Bamba Mbow, le tourisme est l’une des priorités du PSE et c’est l’affaire de tous et les journalistes sont invites à jouer leur partition en tant que vecteur de perception au niveau du public.

Pour rappel, au Sénégal, le tourisme interne ou tourisme des résidents représente, d’après les statistiques de Mame Mbaye Niang, 18 % des arrivées globales, si l’on en croit à nos confrères de Walf. «Notre objectif est de porter ce chiffre à 25 % à l’horizon 2023 pour cadrer avec les objectifs du Plan Sénégal émergent (Pse)», projette le ministre. Mais pour y arriver, il y a du chemin à parcourir. Car, les touristes de nos principaux marchés émetteurs se sont tournés vers des destinations exotiques comme Cuba, la Tunisie, le Maroc ou même le voisin Cap verdien où ils ne sont pas agressés par des parasites à l’aéroport, gênés par l’insalubrité ou sont obligés de compatir du spectacle désolant des talibés à la recherche de pitance. Ce, sans compter les prix compétitifs proposés par les tours opérators sur ces destinations. Tout le contraire du Sénégal où les taxes aéroportuaires renchérissent les prix des billets et où les nuitées dans les hôtels sont aussi cher que dans la plus belle ville du monde ou à Dubaï.

      Abdoul BABA – laviesenegalaise.com

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