Le boutiquier et son acolyte cachaient la drogue dans un sac de riz

Les limiers du commissariat urbain de Ziguinchor ont mis la main sur deux personnes et des kilogrammes de chanvre indien. L’un des dealers cachait l’herbe qui tue dans un sac de riz.

Depuis longtemps dans le viseur des limiers du commissariat urbain de Ziguinchor, les dealers du village d’Agnack sont tombés avant-hier. Selon nos sources, des informations provenant d’un ancien adepte de la vente de chanvre indien, qui a été interpellé pour offre et cession de drogue dernièrement, faisaient état d’un vaste réseau de trafic de stupéfiants au village d’Agnack et alentours. Les éléments de la brigade de recherches dudit commissariat ont alors mis en place un dispositif de filature. Le pistage a permis de mettre la main, en premier, sur L. Dramé à Tambacoumba où il gère également une boutique. Une fouille au corps et à son domicile a permis de découvrir successivement une quantité de 1 kg et 3 kg cachés dans un sac de riz.

Interpellé sur place sur l’origine de cette drogue, il a expliqué qu’ils’agissait, en réalité, de 10 kg de chanvre indien qu’il s’était partagés avec le nommé A. Faty, à raison de 5 kg de chanvre indien chacun. Il avait déjà écoulé les 8 kg sur le marché noir, avant son arrestation. Sur insistance des hommes du commissaire Mamadou Diallo, il a décidé de coopérer et d’appeler son acolyte au téléphone pour lui dire qu’un client avait besoin d’une quantité importante de l’herbe qui tue. Quelques minutes après, ce dernier a débarqué. Il a été mis aux arrêts.

Interrogé, il s’est confondu en excuses. Suffisant pour qu’ils soient placés en garde à vue, pour les besoins d’enquêtes supplémentaires. Au terme de leur période de garde à vue, les deux mis en cause ont été remis entre les mains du procureur près le tribunal de grande instance de Ziguinchor. On leur reproche les délits d’offre et de cession de chanvre indien.

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