L’autosuffisance en riz n’est plus pour 2017

Interpellé sur la question de l’autosuffisance en riz, marge d’une cérémonie de remise de bourses pédagogiques à des élèves du lycée Blaise Diagne de Dakar, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a réitéré ses déclarations devant les députés à l’Assemblée nationale lors du vote du budget 2018 de son département, écrit Sud Quotidien.autosuffisance en riz n’est plus pour 2017

«Nous avons estimé, au niveau du gouvernement, que nous avons réalisé un travail extraordinaire. Il y a quelques années, personne ne pouvait s’imaginer qu’on soit dans une logique de chercher à nous nourrir nous-mêmes sur une base endogène. Car, lorsqu’on démarrait ce programme en 2011, on était à 450 milles tonnes de riz paddy, nous sommes aujourd’hui a 1.015.344 tonnes. Soit plus d’un million de tonnes et cela pour la première fois dans l’histoire de notre pays.
Seulement, il faut préciser que l’objectif du Gouvernement n’est pas atteint puisque, le programme, qui entre dans le cadre de l’axe 1 du Plan Sénégal Emergent (PSE), s’est fixé un objectif de 1 080 000 tonnes de riz blanc pour couvrir entièrement, à l’horizon 2017, les besoins nationaux, et réduire en même temps le déficit de la balance commerciale.

En effet, il fallait dépasser cette production 1.015.344 tonnes, mieux, l’objectif d’avoir 1.080.000 tonnes de riz blanc devrait également l’être pour espérer atteindre cette question d’autosuffisance tant chantée au Sénégal.

En effet, avant d’arriver sur le marché, le riz paddy suit un processus de décorticage appelé usinage, par les unités industrielles. Ce processus aboutit à la production de riz blanc prêt pour la consommation comme le riz importé. Une fois décortiquée, la quantité de riz blanc équivaut à 70% du poids du riz paddy. Il y a alors une perte de poids d’environ 30%, si le riz est décortiqué.

L’atteinte de l’objectif sera peut être pour 2018.

 

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