L’Association sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie engage les Femmes dans les Sciences

Association sénégalaise pour la Promotion de l'AstronomieL’Association sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA) engage les Femmes dans les Sciences. Elle a organisé sa deuxième édition de la conférence internationale avec l’ambition de réaliser des programmes de formation en astronomie dans les universités sénégalaises. C’est ce qu’à fait savoir par le président de  l’ASPA, Maram Kairé, jeudi, à Dakar, lors de la cérémonie d’ouverture de cet événement.

Maram Kairé, président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (ASPA) a indiqué leur volonté de  de mettre sur pied des programmes de formation en astronomie destinés aux universités sénégalaises. «Des programmes de formation en astronomie sont en gestation pour nos universités», a-t-il annoncé.

Lors cette rencontre, cinq femmes qui ont percé dans les sciences ont été conviées à parler de leurs parcours et de leurs expériences professionnelles pour inspirer et inciter les filles à choisir les filières scientifiques. Il s’agit entre autre de l’astronome Anne Versbiscer de la Nasa, de l’agrégée en physiologie Aminata Sall Diallo de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, de l’ingénieure de conception en informatique Awa Caba, du docteur en biologie végétale, Yaye Kène Gassama et de la physicienne de l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA), Salma Sylla.

D’ailleurs, Pr Animata Sall Diallo, agrégée en physiologie, précisera qu’elle a consenti à être là, parce que les initiateurs avaient fait comprendre que c’était pour inspirer les jeunes filles. «Je suis une personne extrêmement curieuse, chanceuse mais pas privilégiée. Je suis aussi une personne vindicative avec un esprit de compétition qui n’abdique jamais. Je suis une personne qui aime les challenges», dira-t-elle. Cette curiosité, selon Mme Diallo, n’était rien d’autre que ce désir de savoir encore en profondeur les choses qui l’ont conduite à faire les sciences, jeune lycéenne. Issue d’une famille maraboutique, littéraire et pas scientifique, elle estime aussi que c’est une chance d’avoir été encadrée par ses parents. Elle ajoute : «Quand vous vous retrouvez dans un environnement où l’éducation est une valeur, où le travail est une valeur, c’est une chance. Mais je n’étais pas privilégiée. Parce que mon père était le premier directeur du budget au Sénégal après l’indépendance, aucun membre de ma famille n’était bénéficiaire de bourse.» A son tour, Awa Caba a invité les jeunes à faire du culte de l’excellence, un sacerdoce. Entrepreneur en It appliqué à l’agro- business et directrice de Sooretul, elle a fait l’apologie de l’auto-emploi. Et le Dr Yaye Kéne Gassama, biologiste et ancien ministre de la Recherche scientifique, y a ajouté sa touche pour motiver davantage les apprenants. Elle dit : «Je suis venue pour vous remobiliser. Remobiliser, c’est susciter des vocations, favoriser le maintien des filles dans les filières scientifiques. Nous devons éliminer les barrières liées au genre. Il faut toujours avoir envie d’avancer, d’entreprendre en s’appuyant sur des principes et des valeurs.» Et Maram Kairé, président de l’Aspa, lui, a exhorté les participants à «toujours persévérer dans la voie du travail. Vous demandez également d’a- voir un rêve. Et ce rêve, il faut en faire une ambition.

 

      ♦ laviesenegalaise.com avec Le Quotidien

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