L’appel de Willane sur la succession de Ousmane Tanor Dieng au PS

Le porte-parole du Parti socialiste appelle ses camarades à plus de sérénité et de retenue par rapport à la succession de Ousmane Tanor Dieng à la tête dudit parti. Abdoulaye Willane, qui appelle à la réunification, souhaite par ailleurs la libération de Khalifa Sall.

La succession de Ousmane Tanor Dieng continue d’alimenter les débats au sein du Parti socialiste. Serigne Mbaye Thiam, secrétaire national chargé des Elections, avait invité ses camarades à se «mettre derrière Aminata Mbengue Ndiaye», première secrétaire générale adjointe «qui exerce aujourd’hui les fonctions de secrétaire général du parti».

 

Abdoulaye Willane, quant à lui, appelle les Socialistes à la «sérénité» et à la «retenue» en ce qui concerne la succession de Tanor Dieng, décédé le 15 juillet 2019 en France. Invité de l’émission «Diano bi» de la radio Sud Fm (privée) hier, le porte-parole du parti de Léopold Sédar Senghor soutient que «le Ps a un statut réglementaire, un secrétaire général et sa première adjointe». «Si le secrétaire général n’est pas là, qui le remplace ?», s’interroge-t-il. Et répondant à sa propre question, M. Willane partage l’analyse de Serigne Mbaye Thiam, en affirmant que c’est bien sûr la présidente du Mouvement des femmes socialistes qui «est la secrétaire générale du Ps», mais «provisoirement». «Qui de ceux qui s’agitent çà et là sait qu’il sera en vie lors du prochain renouvellement des instances du parti», s’est demandé Willane.
Poursuivant, Willane ajoute : «Je n’indexe personne. Tout le monde a ses ambitions et désirs, moi y compris. Mais ce que les gens attendent de nous (membres du Ps), c’est le calme, le sens de la responsabilité, la retenue, la sérénité. Soyons responsables et ne laissons personne semer la zizanie dans notre parti !» Parmi ses ambitions, Ousmane Tanor Dieng voulait réunifier «la famille socialiste». Willane va au-delà de Barthélemy Dias, Aïssata Tall Sall, Bamba Fall, entre autres, qui ont quitté le Ps. «Que les descendants d’anciens ministres, directeurs généraux, maires, etc., sous Senghor et Diouf, sachent que nous sommes en train de préserver un legs laissé par leurs parents ! Qu’ils viennent nous accompagner dans cette tâche», lance-t-il, des propos rapportés par le Quotidien.

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