Lansana Gagny Sakho sur les enjeux de la construction des ouvrages hydrauliques dans le monde rural

Le directeur général de l’Ofor a procédé à l’inauguration de plusieurs forages dans les régions de Kédougou et de Tambacounda. Lansana Gagny Sakho a campé les enjeux de la construction de ces ouvrages dans le monde rural. Monsieur répondait à quelques questions de nos confrères du quotidien national « LeSoleil ».


Vous avez procédé à la réception de trois forages dans les régions de Kédougou et de Tambacounda. Au-delà de l’accès à l’eau, quels sont les impacts socio-économiques de ces ouvrages dans le monde rural ?  
Nous poursuivons l’inauguration des forages. Nous l’avions récemment fait à Toubacouta. Nous sommes en train de le faire dans les régions de Kédougou et de Tambacounda. Cela correspond à la vision du président de la République, son Excellence Macky Sall. L’équité est au cœur du système de gouvernance. L’accès à l’eau est un droit. A travers ces ouvrages, nous cherchons aussi à réduire la pénibilité des travaux domestiques pour les femmes et à fixer les jeunes afin qu’ils puissent s’adonner aux activités génératrices de revenus. Ces forages de Mako, de Médina Diakha et de Dinkori sont financés par le gouvernement japonais. Au nom du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Mansour Faye, je remercie le gouvernement japonais.

Est-ce qu’il est possible que le Sénégal atteigne la couverture universelle en milieu rural d’ici à quatre ans ?
La question ne se pose pas en termes de possibilité. Nous n’avons pas le choix. Lorsqu’on parle d’équité sociale, nous voulons que les citadins et les ruraux aient la même qualité de service de l’eau. C’est dans ce cadre que le gouvernement du Sénégal a commencé l’exécution de 281 forages avec le gouvernement chinois. Je pense que si ce projet arrive à son terme, les pénuries seront un mauvais souvenir et les maladies diarrhéiques vont diminuer. L’objectif est d’arriver à un accès universel à l’eau dans le monde rural.

Quelle est la place qui sera réservée à la maintenance de ces forages ?
Le problème de maintenance est réglé à notre avis parce que nous avons impliqué le secteur privé dans la gestion de ces forages. La région de Tambacounda est déjà sous Délégation de service public (Dsp). Il ne reste qu’à faire certains réglages. L’objectif est de permettre aux populations du monde rural d’avoir accès à l’eau potable comme en zone urbaine. Nous voulons, comme en milieu urbain, que le robinet ne soit plus un luxe dans le monde rural. Nous ne voulons plus voir des images des femmes qui se déplacent pour aller chercher de l’eau.

 

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