L’An 11 de la disparition de Serigne Saliou Mbacké, le dernier fils de Bamba sur terre

La nuit du 27 au 28 décembre 2014 consacre le onzième anniversaire du rappel à Dieu de Serigne Saliou Mbacké. Onze ans après, la tristesse et la consternation restent encore vives dans les esprits. Ce week-end, la communauté mouride se rappelle encore de celui qui fut le cinquième khalife et le dernier fils de Khadim Rassoul sur terre.

La communauté mouride célèbre aujourd’hui le 11éme anniversaire de la disparition de Serigne Saliou Mbacké. Aujourd’hui, cette figure particulière à plusieurs égards reste encore dans le souvenir des gens. Sept années donc après son rappel à Dieu, la plupart des personnes interrogées estiment que la disparition de Serigne Saliou a été vraiment une très grande perte pour la communauté mouride et la communauté musulmane tout entière.

Selon certains, son œuvre restera toujours gravée dans la mémoire des gens. A la question de savoir ce qui reste véritablement de son héritage, nombreux sont ceux qui pensent que le saint homme, homme de foi, de tolérance, de paix, a laissé un vide que personne ne pourra combler. ‘’Personne ne pourra remplacer un fils de Cheikhoul Khadim’’, s’exclament de nombreux talibés mourides.

La simple évocation du nom de Serigne Saliou Mbacké, au-delà de sa dimension spirituelle, nous renvoie ipso facto à l’agriculteur. Le travail champêtre était au cœur de ses activités, montrant ainsi qu’une société en mouvement est une manière d’intégration de l’homme à un ensemble physique, économique et social. Khelcom a été le galbe de ce que devait être la société sénégalaise. Autour de 45 000 hectares, il a implanté 15 ‘’Daaras’’ fonctionnels à tous points de vue.

Il s’est toujours singularisé par sa neutralité politique et l’autofinancement de ses projets. Il quitta la vie terrestre la nuit du 27 au 28 décembre 2007, à Touba, laissant derrière lui toute une communauté d’orphelins et d’orphelines. Nombreux sont ceux qui pleurent encore le cinquième et dernier fils khalife sur terre du fondateur du Mouridisme. Parmi ces derniers figurent en bonne place ses enfants, et ses talibés qui sont restés plus que jamais orphelins.

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