Lacrymogènes dans les écoles : les droits de l’hommistes mettent en garde la police

Les images ont fait le tour du net et en ont indigné plus d’uns. Les élèves de l’école Adja Mame Yacine Diagne, rue de Thiong, ont été touchés par les gaz des grenades lacrymogènes des forces de l’ordre. Trois d’entre eux ont été évacués à l’Hôpital Principal. C’était vendredi dernier lorsque la police dispersait le sit-in de l’Initiative pour des élections démocratiques (IED).

À Mbacké, les mêmes causes ont produit les mêmes effets au collège d’enseignement public de la localité hier, lundi 12 mars. Suffisant pour provoquer une levée de boucliers au niveau des organisations de défense des droits de l’homme.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Seneweb, la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) et Amnesty international Sénégal condamnent fermement l’usage « inapproprié » de ces composés chimiques qui mettent « en danger la santé et la vie des enfants ».

Sadikh Niass, Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama, les leaders de ces organisations, auteurs du communiqué, appellent la police « à s’abstenir de tout usage abusif et inapproprié des grenades lacrymogènes lors des opérations de maintien de l’ordre, en particulier lorsque les théâtres d’opérations se situent à proximité des établissements d’enseignement préscolaires et élémentaires qui accueillent de très jeunes enfants ».

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