La qualité des apprentissages reste un problème majeur pour le système éducatif en Afrique

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO) décide de soutenir le Burkina Faso, le Niger, le Mali et le Sénégal dans l’amélioration de la qualité de la formation initiale et continue des enseignants en partenariat avec la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) et de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF). Un atelier régional portant sur la qualité de l’enseignement en Afrique de l’ouest s’est ouvert, ce mardi à Dakar.

Selon Pieume Calice Olivier, responsable pôle compétence pour l’emploi et la vie du bureau de l’UNESCO Sahel, l’atelier vise à partager et valider les résultats de l’étude exploratoire sur l’état des lieux des mécanismes et pratiques d’assurance qualité dans la formation initiale des enseignants du primaire et de l’enseignement dans ses quatre pays.

Pour le représentant de l’UNESCO, la qualité de l’apprentissage est un enjeu majeur pour l’avenir en Afrique subsaharienne. Cet engagement part du constat qu’en Afrique, la qualité des apprentissages reste un problème majeur pour le système éducatif.  » Une des causes majeures de cette situation est l’inadéquation entre la formation des enseignants et les compétences attendues d’eux dans l’exercice de leur fonction. L’enseignant reste l’acteur essentiel des apprentissages et de la formation sans des enseignants de qualité, l’Afrique atteindra difficilement l’ODD4″ dira-t-il.

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