La monnaie ÉCO au menu de la cinquième Rencontre Citoyenne (RECI) du Parti pour l’Action Citoyenne

Le Parti pour l’Action Citoyenne (PAC) dirigé par Bruno Derneville, a organisé, ce samedi à Dakar, sa cinquième Rencontre Citoyenne, un cadre de discussions de thématiques importantes. Pour cette présente 5e éditio, la monnaie Eco, était au menu.

Le Parti de l’Action Citoyenne s’est penché sur l’Eco, cette nouvelle monnaie controversée. Selon le président du PAC, Bruno Derneville, la thématique de la monnaie et l’arrivée de l’ECO est très importante mais, regrette-t-il, « peu d’hommes politiques en parlent au Sénégal ». Ainsi, il dit, par cette initiative le Pac veut montrer qu’il est un parti de contribution et qu’il a l’intention de peser dans le développement de ce pays.

Monnaie Eco

Pour lui, la question de la monnaie est politique et d’intérêt général. Elle engage l’économie dans la compétition à l’internationale. « Cette rencontre sur la monnaie ÉCO, initiée par le parti va permettre de faire prendre conscience aux sénégalais sur les tenants et les aboutissants de cette nouvelle monnaie qui va remplacer le franc CFA », a-t-il ajouté.

Le conférencier, El Hadj Alioune Diouf, Professeur en Économie Internationale à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), a salué le désire des pays de l’Afrique de l’Ouest d’aller vers une monnaie unique. « Le fait que les pays de l’Uemoa décident de changer le nom de la monnaie de CFA en Éco me semble une bonne chose. Il n’y a pas lieu de s’affoler, nous sommes en négociations, nous voulons construire une monnaie unique, nous avons encore le temps, il faut simplement éviter d’avoir des positions catégoriques sur la question », conseille l’économiste et formateur à l’Ena.

Cependant, il souligne que le changement de monnaie nécessite un certain nombres de règles. « Les pays qui vont vers une monnaie unique doivent avoir des convergences économiques. Il n’est pas acceptable que des pays aient une monnaie unique et que les directions des pays (…) prennent des chemins différents. Par exemple dans le domaine de l’inflation, de la dette publique, ces pays doivent avoir des indicateurs acceptables » dira-t-il.

Abdoul BABA

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