Kaoalck : les acteurs se félicitent des initiatives de la Direction de l’Etat civil

Les acteurs intervenants dans le secteur de l’état civil félicitent le Directeur de l’Etat civil pour sa démarche innovatrice et les nombreuses initiatives du Ministère des collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires dans le but de moderniser l’état civil au Sénégal. Pendant deux jours, ils se sont réunis à Kaolack pour se pencher sur les outils de collecte d’informations sur l’enregistrement des naissances. Cette rencontre a permis aux acteurs de rappeler au Directeur de l’état civil, Aliou Ousmane Sall, les nombreux défis à relever pour arriver à un système d’état civil fiable, sécurisé et accessible partout. Des débats qui ont également tourné autour de l’enjeu de l’enregistrement des naissances.

« Au Sénégal, seuls 77 % des naissances d’enfants de moins de cinq ans sont enregistrés à l’état civil », a déclaré le Directeur de l’état civil, Aliou Ousmane Sall, ce Mardi à Kaolack, à l’occasion de l’ouverture d’un atelier de partage et de validation des outils de collecte d’informations sur les naissances. A en croire le Directeur de l’Etat civil, ce taux indique que dans notre pays, plusieurs milliers de personnes ne sont pas enregistrés à l’état civil. Pour M. Sall, les causes de ce non enregistrement sont tributaires de multiples facteurs liés notamment à l’ignorance ou au manque d’intérêt des populations pour la déclaration des faits d’état civil, à l’éloignement des centres d’état civil entre autres.

Selon lui, tous faits d’état civil survenus sur le territoire doit faire l’objet d’une déclaration à l’officier d’état civil.  « Malheureusement, chez nous, tous ces évènements d’état civil, les naissances, mariages et décès ne sont pas toujours déclarés dans les délais légaux à l’état civil » a-t-il déploré.

Vers la mise en œuvre d’un programme de 17 milliards

Pour renverser la tendance, le Gouvernement a pris l’initiative de procéder à l’élaboration d’une stratégie nationale de l’état civil du Sénégal, en vue de réaliser l’enregistrement universel des naissances.  Selon le Directeur de l’état civil, cette importante stratégie nationale vise à standardiser le système en général tenant en compte les exigences de l’état civil.  C’est dans ce cadre que le Centre national d’état civil a été érigé en Direction nationale à travers le décret 2018-1573 portant organisation du Ministère de la Gouvernance Territoriale du Développement et de l’Aménagement du Territoire.  

A cet effet, la Direction de l’état civil compte se déployer partout sur l’étendue du territoire national pour permettre à tous les sénégalais, à tous les enfants particulièrement de disposer des papiers d’état civil. C’est dans cet esprit   qu’elle est impliquée dans l’exécution du « Projet Investir dans les Premières Années Pour le Développement Humain (PIPADH) au Sénégal financé par la Banque Mondiale.

Ainsi, la Direction de l’Etat Civil est chargée de mettre en œuvre les activités relatives à l’amélioration du taux d’enregistrement des naissances des enfants de moins de 5 ans dans les régions de Matam, Kolda, Diourbel, Kaffrine, Tambacounda, Fatick et Kaolack.

Lors de la cérémonie de clôture de cet atelier, les participants et les préfets de Kaolack et Diourbel ont magnifié l’engagement du Ministère des collectivités territoriales pour prendre à bras le corps la problématique de l’état civil au Sénégal. Le Directeur de l’état civil pour sa part à rassurer les acteurs de l’engagement de son équipe pour concrétiser la vision du Chef de l’Etat pour régler définitivement les nombreux problèmes notés dans ce secteur.


Quelques images de l’atelier de Kaolack 

 

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