Journée mondiale de souvenirs aux victimes de la route : Plus de 600 morts par an au Sénégal

 La 10 édition de la journée mondiale de souvenir des victimes de la route organisée par Laser International, une ONG œuvrant dans « l’action-sécurité-routière »  a été commémorée, autour du thème: « les routes ont des histoires ». Cette manifestation s’est déroulé samedi à l’école élémentaire Ibrahima Bèye dans la commune de Fass, Colobane et Geule Tapée. Plus de 600 personnes meurent chaque année dans des accidents sur les routes du Sénégal et d’autres s’en sortent plus ou moins avec des blessures souvent handicapantes pour leur avenir.

Selon la présidente de l’ong Laser International, Ndèye Awa Sarr, les routes et les rues racontent des histoires, des histoires souvent tragiques. Plusieurs facteurs sont identifiés dans cette situation, le non respect du code de la route, la fatigue et la somnolence au volant, la consommation d’alcool, le téléphone, l’état des voitures, le stationnement dangereux sans signalisation et l’éloignement des unités de premiers secours en pleine campagne.

Ainsi, pour parer aux manquements notés ça et là, la Président de l’ONG, Mme Sarr, qui intervenait lors de la manifestation commémorative des victimes d’accidents de la route, appelle tous les usagers de la route à être plus vigilants, à prendre conscience de leur responsabilité et celles des autres.

La journée de commémoration a débuté, samedi, avec une marche  « un appel des écoliers pour une limitation de vitesse obligatoire à 30 km/h devant les écoles, pour sauver la vie des élèves et mener le combat de la lutte contre l’insécurité routière », a également était lancé.

Le représentant du ministre des infrastructures et des transports, le directeur des transports routiers du Sénégal, Cheikh Oumar Guèye, a décliné que l’objectif des gouvernants actuels est de réduire le nombre de morts et de blessés par accidents d’ici 2020. D’après Cheikh Oumar Guèye, à partir de 2019, l’Etat ambitionne d’introduire l’éducation routière à l’école primaire pour encadrer les enfants et changer les comportements, car, à l’en croire, le comportement humain est à 90% l’origine des accidents.

 

 

 

                ♦ Abdoul BABA – laviesenegalaise.com

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