Indice Mo Ibrahim : le Sénégal classé 10e grâce à la catégorie “Développement humain’’

L’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine (Iiag) pour l’année 2018 a été rendu public lundi. Selon le site de “Jeune Afrique’’, la fondation, qui consacre un trio de tête composé de l’Île Maurice, des Seychelles et du Cap-Vert, pointe une tendance à l’amélioration de la gouvernance, mais souligne l’irrégularité de ces progrès. “Le niveau de gouvernance globale en Afrique maintient une tendance moyenne à l’amélioration au cours de la décennie écoulée, et environ trois citoyens du continent sur quatre (71,6 %) vivent en 2017 dans un pays où la gouvernance s’est améliorée’’, ajoute la même source. Et de préciser : “En parallèle, la fondation rappelle que les attentes fortes d’une population de plus en plus jeune ne sont pas pour le moment satisfaites : le score moyen obtenu par le continent est 49,9 points sur 100.’’

Les bons élèves
Parmi les bons élèves, il y a le Sénégal classé 10e grâce à la catégorie “Développement humain’’. L’Indice Mo Ibrahim relève notamment les avancées de Dakar en matière de lutte contre la pauvreté et de santé. D’après “Ja’’, le Sénégal est aussi, avec le Burkina Faso, l’un des deux seuls pays dont les progrès dans le domaine de la santé ont été constants durant la dernière décennie. La source de souligner que le “pays de la Teranga’’ fait aussi partie, avec l’Ouganda, le Zimbabwe, le CapVert et le Tchad, des cinq pays qui ont le plus progressé en matière d’accès à l’électricité. Toutefois, la Côte d’Ivoire signe la meilleure progression (12,7 points) entre 2007 et 2018. Ce qui lui vaut de passer de la 41e à la 22e place. Le Maroc, qui gagne 10 points et passe de la 25e à la 15e place du classement, et le Kenya avec 8 points de plus (de la 19e à la 11e place) font aussi partie des bons élèves de l’indice. En revanche, la Libye réalise la pire chute, en perdant 15,6 points sur la même période, tandis que le Burundi perd 5 points et le Mali 4 points.