Le Président Macky Sall a procédé ce jeudi 07 décembre, à l’inauguration de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), en présence du chef d’Etat de la Gambie, Adama Barrow, et de celui de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz, celui du Gabon Ali Bongo Odimba ainsi que de certains partenaires techniques et financiers.
« L’AIBD doit être à la fois un hub aérien et un pôle d’opportunités économiques par les connections qui le relient à nos territoires », a-t-il dit lors de l’inauguration de l’infrastructure aéroportuaire située à 50 km de la capitale sénégalaise.
Macky Sall dont les propos sont rapportés par l’agence de presse sénégalaise veut que l’AIBD n’ait pas « une vocation extravertie seulement », mais qu’il puisse répondre à son souci permanent « d’une croissance économique inclusive dans la justice sociale et l’équité territoriale ».
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« Plus que jamais, nous sommes et nous devons rester dans le temps de l’action. Parce que dans un monde globalisé, le progrès des nations dépend de leur capacité à relever le défi de la compétitivité, de la précision et de la vitesse », a-t-il expliqué.
Pour le président Sall, il faut ’’ des infrastructures de qualité qui facilitent les connectivités nationales et internationales, des emplois et d’autres activités génératrices de revenus et contribuent à la transformation structurelle de l’économie nationale ».
« Voilà ce qui a motivé la construction de cet aéroport et voilà pourquoi nous avons développé d’autres projets majeurs qui le valorisent en l’intégrant dans un ensemble cohérent d’infrastructures complémentaires et structurantes », a fait valoir Macky Sall.
Selon lui, « ces infrastructures permettront à cet aéroport Blaise Diagne de jouer son double rôle de plateforme aérienne internationale et d’instrument de développement conforme à l’équité territoriale et utile à l’économie nationale ».
Lancés en décembre 2007 par l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, les travaux de l’AIBD avaient enregistré un retard sur les délais impartis. Le chantier avait été repris par la société turque Summa-Limak, fin 2016, après l’arrêt des travaux par Saudi Bin Laden Group. La société saoudienne était entrée en désaccord avec l’État du Sénégal.