Idrissa Seck raconte son calvaire à sa sortie de la police

S’il y a quelqu’un dont l’ombre a plané le jeudi  19 avril lors du projet de loi sur le parrainage, c’est bien Idrissa Seck. En effet, le président de Rewmi avait été très tôt arrêté dans la matinée du jeudi aux abords du commissariat de la 4ème section, à la Médina, avant d’être transféré au commissariat du Plateau, sous haute et forte surveillance. Il a été finalement libéré le vendredi matin de bonheur à 6h.

Le président de Rewmi, Idrissa Seck, a révélé ce vendredi à Dakar, face à la presse que lors de son interpellation, hier, (jeudi), il a été jeté dans la fourgonnette de la police avant d’y être « gazé », selon des propos rapportés par Igfm.

Le patron de Rewmi avait été interpellé par la police de la Médina alors qu’il avait organisé une marche pacifique contre le vote du projet de loi sur le parrainage.

Par ailleurs, le président de Rewmi, Idrissa Seck a déclaré que «le président Macky Sall a violé trois fois la Constitution dont il est le gardien. Il n’est plus digne de nous diriger. Il n’est plus de confiance».  Il a violé d’abord l’Article 103, ensuite l’Article 57 et enfin il a refusé aux Sénégalais de marcher pacifiquement.

Macky Sall a dit qu’il allait faire 5 ans, il n’a pas respecté sa parole. Il est revenu en violant l’article 57 de la Constitution en imposant à tout candidat à l’élection présidentielle d’être électeur. » Le vote n’est pas obligatoire au Sénégal. Etre sur la liste n’est pas obligatoire, c’est une discrimination entre les citoyens ». Il a interdit aux citoyens de marcher pacifiquement alors que la Constitution les y autorise sur la base d’une simple déclaration.

Un recours auprès de la Cedeao

Par ailleurs, l’ex-Premier ministre a annoncé un recours à la Cedeao. « J’ai pris une initiative en direction des autres leaders de l’opposition et de la société civile pour leur dire : soyons en bloc, allons déposer un recours auprès de la Cedeao. Pas sous l’angle de la violation de la Constitution, mais sous l’angle de la rupture d’égalité des citoyens devant un certain nombre de droits », a dit Idrissa Seck qui faisait face à la presse ce vendredi.

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