Idrissa Seck au siège de Ousmane SONKO : « Nous sommes ici pour exprimer notre indignation »

Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck s’est déplacé au Quartier Général de Ousmane Sonko, ce jeudi, pour apporter son soutien suite au saccage de la permanence communale de Pastef à Yoff. « Nous sommes venus ici pour exprimer notre indignation face à l’agression sauvage dont le siège de Pastef a été l’objet…« .  Il a aussi profité de l’occasion pour donner des éclaircissements face à l’appel du C25 envers le candidat Macky Sall. Pour lui, il n’est pas question de plonger le pays dans le chaos.

Suite au saccage des locaux du parti Pastef, par des nervis, ils sont nombreux les leaders à se rendre sur place pour constater les dégâts. Parmi eux, le candidat à la présidentielle de 2019, Idrissa Seck. Le président de Rewmi n’a pas manqué d’exprimer son indignation face à ce qu’il qualifie d’ « agression sauvage« . Non sans saisir l’occasion pour lancer « un appel solennelle » à tous les acteurs « pour que nous sachions que la stabilité du Sénégal est son bien le plus précieux. Et des actes de cette nature menacent sérieusement cette stabilité et faussent la perception que l’opinion internationale peut avoir de notre pays».

Idrissa rappelle que les deux fonctions premières d’un Etat c’est de garantir la sécurité, mais aussi la Justice. « Si les acteurs de cet Etat eux même ont recours à la création de milices privées, ont recours à des nervis. Cela veut dire qu’ils n’ont pas confiance en leur propre sécurité et en leur propre Justice », a regretté Idrissa Seck. Ce qui, pour lui relève d’un manque de sérénité.

Poursuivant, il ajoute que c’est cela  « qui risque d’entraîner le pays dans un chaos absolument indescriptible… » . Ainsi, il interpelle le président de la République «c’est de la responsabilité première du président de la République de veiller à ce que toute la lumière soit faite sur cette agression sauvage et que les auteurs soient rapidement identifiés, retrouvés et remis à la Justice».

Interpellé sur la dernière sortie du C25 qui dit être prêt à faire face au président de la République, Idy précise « ce que nous avons dit c’est inviter les populations à éliminer le président sortant comme candidat. C’est à dire à ne pas reconnaître sa candidature, donc à ne pas le recevoir, à ne pas voter pour lui, à ignorer même la présence de ses bulletins dans les urnes. Mais il n’a jamais été pour l’opposition d’actions violentes, de recrutement de nervis. Nous n’avons pas dit ça, c’est un combat politique ».

Toujours dans cet même ordre d’idée, le candidat à la Présidentielle du 24 février étaye son propos « vous êtes tous témoin de la cascade de mesures injustes, d’agression judiciaire, physique, politique, administrative, technique que le pouvoir mène depuis le départ en direction des acteurs de l’opposition. Cette agression là, vous en avez été témoin. Il est absolument normal que l’opposition y apporte une réponse politique. Mais cette mobilisation ne doit pas entraîner la panique de l’autre côté au point d’entraîner les autorités dans une voie qui ne soit pas conforme à leur responsabilité première de justice et de sécurité pour tout le monde ».

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