Hausse des prix de l’Oignon importé, des céréales locales et du riz brisé 100%

Au quatrième trimestre 2018, les prix de certaines denrées alimentaires ont été dans une tendance haussière, renseigne Le Quotidien dans sa livraison du jour. Le prix moyen de l’oignon importé par exemple, a augmenté de 13,7%, en variation trimestrielle. Ce renchérissement, d’après la Dpee, est lié à «la forte demande notée à l’occasion de la célébration des fêtes religieuses, notamment le Magal et le Maouloud et de fin d’année. Pour sa part, la variété locale a été quasi invisible sur le marché.

En glissement annuel, un renchérissement de 45,6% de l’oignon importé est également observé, au quatrième trimestre 2018. Au total, des hausses moyennes respectives de 6,1% et 36,6% des prix de l’oignon local importé sont enregistrées en 2018, comparativement à 2017, malgré l’important niveau de stock disponible estimé à 3524 tonnes d’oignon importées, à fin décembre 2018».

Au titre des céréales locales, renseigne la Direction de la prévision, «le quatrième trimestre de 2018 est marqué par des hausses respectives de 1,5% et 1,1% des prix moyens du kilogramme de sorgho et de maïs. Par contre, la souna a enregistré une baisse de prix de 1,1% sur la période. Sur une base annuelle, les prix des kilogrammes de souna et du maïs ont respectivement diminué de 11,3% et 3,4% tandis que le sorgho s’est renchéri de 3,7%». Aussi souligne la Dpee, «les mêmes orientations sont enregistrées en moyenne sur l’année 2018, les prix des kilogrammes de souna et du maïs s’étant respectivement contractés de 6,6% et 4,3% alors qu’un renchérissement de 3,2% du sorgho est observé». S’agissant du riz brisé 100%, poursuivent les collaborateurs du Dr Moustapha Sène, Directeur général de la Dpee, «les prix des brisures parfumée ordinaire, non parfumée et locale ont affiché des hausses respectives de 3,5%, 0,7% et 2,6%, entre les deux derniers trimestres de 2018.

De même, en glissement annuel, les brisures parfumée ordinaire, non parfumée et locale se sont respectivement renchéries de 0,7%, 1,6% et 4,7%, au quatrième trimestre 2018». Sur les douze mois de 2018, indiquent-ils, «malgré l’important niveau de stock disponible à fin décembre 2018 évalué à 160 mille 691 tonnes de riz, toutes variétés confondues, dont 1322 tonnes de riz local, les prix moyens du non parfumé et du riz local ont respectivement augmenté de 2,8% et 3,6% alors que celui de la variété parfumée ordinaire s’est replié de 3,2%, comparativement à l’année 2017».

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