Guéguerre et accusations à l’Apr: Des partisans de Macky Sall dénoncent leur mauvaise gouvernance

La guéguerre et accusation au sein du parti au pouvoir sur la campagne agricole continue de faire la une des journaux. Une polémique qui dépasse à présent la lutte politique et pose le problème de la bonne gouvernance. Selon le Forum Civil, des alertes ont déjà été lancées à travers ces sections locales. Cette polémique au sein du parti présidentiel confirme ainsi les suspicions au sein du forum civil. Depuis les indépendances, les mêmes personnes bénéficient des privilèges et se sont des ressources destinées aux paysans. Aujourd’hui, le chef de l’Etat est interpellé à se sujet.

« Cette symptomatique de la mauvaise gouvernance qui est actuellement en cours dans le pays et surtout autour du mandat agricole. Il ne peut pas résumer cela à une lutte politique entre deux partisans du Président de la République. Vous vous souvenez de la déclaration du forum civil du 9 octobre 2018, suite à la déclaration du premier ministre de l’époque, M. Mahammed Boun Abdallah Dionne qui disait que plus de 380 milliards de F CFA était consacrés au monde rural en termes d’achat de semence, de soutien aux filières, d’intrant et de matériel agricole », a rappelé Abdou Malick Bousso du Forum civil.

Poursuivant ces propos, M. Bousso se voulant plus clair précise : « On avait demandé au gouvernement de publier la liste des grands producteurs qui capte l’essentiel de ces subventions. De faire une évaluation exhaustive de ces subventions à l’équipement rural et autres intrants. Cette polémique-là, montre que la mauvaise gouvernance qui faisait écho a été avérée. Et des ressources aussi importants qui ont été dégagé pour appuyer l’essor agricole depuis, finissent entre des mains de deux trois ou quelques affidés. Et c’est dangereux si on continue comme ça ».

Toutefois, il interpelle le Président de la République pour faire des audites réels de tout ce qui a été injecté comme ressource, de voir par quelle procédure s’est passé et qui en sont les bénéficiaires. Aux yeux d’Abdou Malick Bousso, c’est un problème de mauvaise gestion, de mauvaise gouvernance.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.