Grève : Le G6 décrète un mouvement de deux semaines

La répression de la marche des enseignants a fait monter au maximum la température syndicale. Même si le pouvoir est désigné comme le principal responsable de l’escalade, les enseignants sont tout de même invités à la retenue.

Selon EnQuete, dans sa livraison du jour, les syndicats d’enseignants membres du G6 ont, comme promis, durcit le ton, après la répression de leur marche à Ziguinchor.

A l’issue de la plénière d’hier, le 7e plan d’action a été dégagé. Cette fois-ci, le mouvement dure presque deux semaines. Quinze jours donc pendant lesquels les élèves ne feront pas cours, excepté une heure pour les jours de débrayage.

Les enseignants maintiennent également le boycott des évaluations, des compositions et des cellules pédagogiques. Même les cours dans le privé sont boycottés.

Le plan d’action s’établi comme suit : aujourd’hui, il y aura une présence négative plus le port de brassards rouges. Demain, il y aura un débrayage à 9 h, suivi d’une assemblée générale et une conférence de presse.

Jeudi, retour au débrayage, avec assemblée générale. Vendredi, il y aura une grève totale. La semaine suivante débute de la même manière, avec débrayages et assemblées générales départementales le lundi 23 et mardi 24 avril. Le mercredi 25 aura lieu une grève totale et une marche nationale à Diourbel.

Le lendemain jeudi, ce sera à nouveau une grève totale. “Avec ce qui s’est passé à Ziguinchor, il fallait s’attendre à ce que les gens se radicalisent. Le plan répond aux lacrymogènes reçus injustement’’, déclare Saourou Sène.

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