GRANDE MURAILLE VERTE : L’implication des Etats Africains souhaitée

La réussite de la Grande muraille verte devra nécessairement passer par une grande implication des Etats africains, en termes de financement. C’est en tout cas l’avis partagé des différents décideurs qui ont participé à la première conférence sur l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel.

Le secrétaire exécutif de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, le professeur Abdoulaye Dia a plaidé, mardi 3 mai, pour plus d’implication des pays africains dans le financement des activités, rapporte Sud Quotidien dans son édition du jour. Ayant pris part à la première conférence sur l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, il a souhaité des pays africains un plus grand investissement dans l’octroi de financement.

Abdoulaye Dia déplore ainsi que la primeur du financement soit réservée aux bailleurs de fonds et aux pays occidentaux. Cette mobilisation de ressource est nécessaire », fait savoir le secrétaire exécutif de la Grande muraille verte, Abdoulaye Dia, qui s’est dit convaincu de l’utilité du projet pour les pays de l’Afrique au Sud du Sahara. Ainsi, pour le renforcement des réalisations de la Grande muraille verte, Abdoulaye Dia annonce la création de deux pôles de développement. L’un vise à accroître la résilience des terroirs alors que l’autre mettra l’accent sur la possibilité de création d’instances de développement rural.

Le secrétaire exécutif du Comité inter-états pour la lutte contre la sécheresse au Sahel, Djimé Adoum, a plaidé également pour le renforcement des moyens de la Grande muraille verte. A son avis, les pays africains perdent 3% de leur Produit intérieur brut (Pib) à cause de la dégradation des sols. Une impraticabilité des terres qui est a l’origine de la perte de 12 millions d’hectares. Le conseiller auprès du Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Jamal Saghir, a trouvé lui aussi nécessaire la lutte contre la sécheresse en passant par le financement des projets de la Grande muraille verte. Il a fait ainsi remarquer que 30 millions d’Africains vivent dans la sécheresse et que 1, 8 millions ont été déplacés en 2008.

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