Le président gabonais Ali Bongo Ondimaba a prêté serment mardi pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival Jean Ping. Quatre chefs d’Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment ainsi que les Premiers ministres du Sénégal, du Tchad, du Congo, de la Centrafrique et du Maroc. La France était représentée par son ambassadeur à Libreville, tout comme les Etats-Unis.
M. Bongo a prêté serment devant la présidente de la Cour constitutionnelle, qui a préalablement rappelé la décision des neuf juges constitutionnels rendue dans la nuit de vendredi à samedi. Ali Bongo a été élu avec 50,66% des suffrages (172.990 voix) face à Jean Ping (47,24%, 161.287 voix). M. Ping parle d’un « déni de justice » et s’est de nouveau proclamé samedi « le président clairement élu » du Gabon, sans se prononcer sur l’appel au dialogue lancé par Ali Bongo.