Finale Can 2019 face à l’Algérie – VAR’emboursée

ALLAH AK VAR, titrait le Quotidien, lors de la demi-finale entre le Sénégal et la Tunisie.  » Dieu et la VAR » avaient en effet ouvert au Sénégal la porte de la finale. On avait refusé à la Tunisie un penalty, après une faute de la main de Gana Guèye. Mais, aujourd’hui, la VAR’emboursée, les lions se voient refuser le tir au but, à cause de la Var (Arbitres assistants vidéo). Autant dire que cette technologie a ses grâces et ses disgrâces.

« Penalty », et des cris de joie pour accompagner tout cet enthousiasme qui se lit sur le visage des supporters Sénégalais. Pour tous, c’est évident: l’équipe nationale du Sénégal va bénéficier de ce penalty. On s’interroge déjà sur le tireur.  » Tout sauf Sadio », dit certains, « donnons à Mbaye Niang sa chance » soutiennent d’autres. Qu’importe! Que la faute soit tirée, et que l’égalisation soit effective, pour que soient libérés ces millions de fans angoissés.

Le penalty en question, qui est si évident au yeux des téléspectateurs, résulterait d’une faute de main, à l’intérieur de la surface. Si, le joueur algérien a bien touché le ballon de sa main, après plus de 60 minutes de jeu.

Depuis la troisième minute, les lions sont menés. Penalty, tu es la bienvenue. Mais, que voit-on? L’arbitre s’en va vers la VAR. Et, la salle qui résonnait des cris de mille et une voix qui s’excitaient devient silencieuse. Vérification! L’arbitre a des doutes, quant à l’effectivité de la faute de main, donc, du penalty.

« Main collée au corps ». « Non, il y a bel et bien intention d’arrêter le ballon avec la main »…on discute! Et, l’arbitre a le nez et le visage plongés dans l’écran.

Après une minutieuse vérification, l’arbitre rejoint le chant de jeu, courant. Les yeux le suivent. Il a le sifflet à la bouche. Ses deux mains dont un signe : il trace dans l’espace des buts. Sa main droite indique un autre signe : ce dernier dit de jongler la balle, de jouer. Il n’y a pas penalty.

Moussa Seck – laviesenegalaise.com