Faux médicaments au Sénégal : le Cas de Touba inquiète

Au Sénégal, le cas de Touba avec ces nombreux dépôts pharmaceutiques inquiète les acteurs de la lutte contre les faux médicaments au Sénégal. Ils interpellent l’Etat sur la situation. En effet, 25% des médicaments qui entrent en Afrique sont des faux, si l’on en croit à Sud Quotidien.

Mayine Ndiaye responsable des relations extérieures du Comité national sénégalais de lutte contre les faux médicaments et l’exercice illégal de la pharmacie, souligne que si le Khalife général des mourides venait à donner le ton pour l’interdiction de la vente de faux médicaments comme ce fut le cas avec les mèches et produits éclaircissant, la commercialisation allait cesser. Même si, s’empresse-t-il de préciser, que cette tâche ne revient pas à Serigne Mountakha Mbacké mais plutôt au chef de l’Etat, Macky Sall, rapporte le journal Sud Quotidien, dans son édition du jour. Mayine Ndiaye s’exprimait, mardi 22 octobre, lors de la 12ème université francophone sur la promotion de la santé.

La contrefaçon touche plus les médicaments antipaludéens, les antibiotiques et ont des conséquences désastreuses dans la vie de l’homme. Selon lui, 25% des médicaments qui entrent en Afrique sont des faux. Il a ajouté qu’un médicament qui ne répond pas aux normes de conservation est aussi considéré comme un faux, même s’il provient d’industries pharmaceutiques reconnues.

«Le Sénégal enregistre une forte quantité de faux médicaments et le cas de Touba en est l’illustration parfaite». Selon M. Ndiaye, Touba, la cité religieuse, a elle seule, totalise plus de 300 dépôts pharmaceutiques contre 50 pharmacies, écrit le journal.

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